Fernando Alcoforado
Résumé : Cet article vise à présenter les impacts du réchauffement climatique et du changement climatique mondial qui en découle sur la santé humaine et les solutions pour éviter ses conséquences néfastes contre l’humanité.
Mots-clés : Réchauffement climatique ; Changement climatique mondial; Le développement durable; Santé humaine.
1. Introduction
Cet article a pour objectif de présenter les impacts du réchauffement climatique et du changement climatique qui en découle sur la santé humaine et les solutions pour éviter ses conséquences néfastes contre l’humanité. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de promouvoir une transformation profonde de la société d’aujourd’hui qui a été extrêmement destructrice des conditions de vie sur la planète. Il est donc essentiel de construire une société durable, en remplaçant le modèle économique actuel dominant à travers le monde par un autre qui prenne en compte l’homme intégré à l’environnement, à la nature, c’est-à-dire le modèle de développement durable. L’Accord de Paris a été analysé sur la base de la COP 21 organisée par l’ONU à travers laquelle 195 pays et l’Union européenne ont défini comment l’humanité luttera contre le réchauffement climatique dans les prochaines décennies, ainsi que a été analysée la littérature liée au réchauffement climatique et au changement climatique pour extraire les conclusions qui indiquent comment remplacer le modèle de développement actuel par le modèle de développement durable.
2. Réchauffement climatique, changement climatique et Accord de Paris avec la COP 21
Le réchauffement climatique est un phénomène climatique qui, dans une large mesure, représente une augmentation de la température moyenne de la surface de la Terre qui s’est produite au cours des 150 dernières années. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), établi par l’ONU (Nations Unies), déclare que le réchauffement climatique observé est très probablement dû à une augmentation de l’effet de serre et il existe de fortes preuves que le réchauffement climatique est en grande partie dû à l’action humaine. De nombreux météorologues et climatologues considèrent qu’il est prouvé que l’action humaine influence réellement l’occurrence du phénomène. Il ne fait aucun doute que l’activité humaine sur Terre provoque des changements dans l’environnement dans lequel nous vivons. Bon nombre de ces impacts environnementaux résultent de la non-durabilité du modèle de développement actuel de la société.
La non-durabilité du modèle de développement actuel de la société découle du fait qu’il est responsable de l’épuisement des ressources naturelles de la planète, de la dégradation de l’environnement de la planète, de l’augmentation rapide des températures mondiales et du changement climatique qui en résulte qui peut devenir catastrophique pour l’humanité. Ces faits montrent de plus en plus la nécessité de modifier en profondeur le paradigme qui a guidé le développement de la société humaine depuis la 1ère révolution industrielle. La principale menace environnementale est représentée par le changement climatique, qui, pour l’empêcher, a été signé l’Accord de Paris lors de la COP 21 organisé par l’ONU.
Après plusieurs années de négociations, d’impasses, d’avancées timides et d’échecs, 195 pays et l’Union européenne ont produit lors de la COP 21, à Paris, un accord mondial qui définit comment l’humanité luttera contre le réchauffement climatique dans les prochaines décennies. Pour la première fois, tous les pays du monde s’engagent à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à renforcer la résilience (capacité à revenir à son état naturel, notamment après une situation critique et inhabituelle) et à s’unir dans une cause commune contre les changements climatiques. L’accord n’est pas contraignant pour tous les objectifs des pays comme la majorité le souhaitait.
L’objectif déclaré de l’Accord de Paris était de contenir l’augmentation de la température moyenne mondiale qui est de 15 °C bien en dessous de 2 °C au-dessus des niveaux préindustriels et de faire des efforts pour limiter l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels, reconnaissant que cette réduirait considérablement les risques et les impacts du changement climatique. La référence à l’objectif de réduction de 1,5 °C est née de l’action conjointe des pays insulaires, qui seront condamnés à une extinction à long terme en raison de l’élévation du niveau de la mer provoquée par le réchauffement climatique qui élève la température de 2 °C.
Les plus grands climatologues du monde ont averti qu’il n’y a que deux ans de réchauffement climatique pour atteindre une augmentation maximale de 1,5 °C de la température moyenne de la planète, au-delà de laquelle même une augmentation d’un demi-degré augmentera considérablement les risques de sécheresse, d’inondations, de chaleur extrême et pauvreté pour des centaines de millions de personnes. Pour maintenir la hausse de température entre 1,5 °C et 2 °C, la différence d’un demi-degré peut empêcher l’éradication complète des coraux et soulager la pression sur l’Arctique. Il existe une base scientifique selon laquelle l’augmentation de température de 1,5 °C n’est pas seulement une concession politique. Il est de plus en plus reconnu que considérer une augmentation de 2°C comme objectif est dangereux.
Deux aspects principaux n’ont pas été pris en compte dans l’Accord de Paris : (1) l’objectif à long terme de décarboner l’économie d’ici 2050 ou de réduire d’au moins 70 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici le milieu du 21e siècle ; et 2) l’objectif de limiter l’augmentation de la température moyenne de la planète n’est pas accompagné d’une feuille de route indiquant comment le monde entend descendre en dessous de 2 °C ou 1,5 °C, ce qui affaiblit la poursuite de cet objectif. En d’autres termes, la COP 21 a abouti à un accord qui n’est en fait qu’une simple lettre d’intention.
Une question qui n’a pas été abordée à la COP 21 concerne l’extinction des guerres qui sont aussi en grande partie responsables de la dégradation environnementale de la planète. Parmi les innombrables conséquences désastreuses des guerres figurent les effets dévastateurs sur l’environnement. Les bombardements de cibles militaires et de populations civiles, les mouvements intenses de véhicules et de troupes militaires, la forte concentration de vols de combat, les missiles lancés sur les villes et la destruction de structures militaires et industrielles au cours de tous ces conflits provoquent également l’émission de métaux et autres substances qui contaminent le sol, l’eau et l’air. En plus de la contamination environnementale, il faut également considérer la modification des paysages naturels et la perte à long terme de la biodiversité, qu’elle soit due à la présence de mines terrestres ou d’agents chimiques dispersés dans l’environnement. Cela n’a pas non plus été examiné à la COP 21.
L’Accord de Paris ne résout pas les questions fondamentales et les objectifs volontaires indiqués par chacune des nations ne sont pas suffisants pour garantir que l’augmentation du réchauffement climatique restera bien en deçà de 2 degrés Celsius vers 1,5 degré Celsius d’ici 2100. Par ailleurs, le document ne présente pas de propositions qui contribuent à la construction d’un modèle de développement durable sur notre planète à la place du modèle actuel non durable et chaotique de développement capitaliste.
Enfin, il est important de souligner que l’Accord de Paris est également muet sur la construction d’un système de gouvernance mondiale capable d’ordonner l’environnement de la planète pour empêcher sa dégradation qui contribue au réchauffement climatique et au changement climatique catastrophique et éviter la prolifération des conflits dans relations internationales qui s’aggravent chaque jour, alimentant la survenue de guerres, dont une nouvelle guerre mondiale dévastatrice. Compte tenu de ces graves omissions à la COP 21, on peut dire que nous pourrons difficilement essayer d’éviter des changements catastrophiques du climat de la planète Terre au 21e siècle.
3. Le réchauffement climatique, le changement climatique et ses impacts sur la santé humaine
Le réchauffement climatique aura un impact énorme sur la santé de la population mondiale. Le réchauffement climatique entraînera une augmentation des crises cardiaques et des maladies respiratoires selon une étude de plusieurs chercheurs qui soulignent qu’ils ne reconnaissent que maintenant les répercussions du réchauffement climatique sur la santé humaine. Cette étude considère que l’augmentation de la fréquence des bouffées de chaleur entraînera un doublement voire un triplement d’ici 2050 des cas d’infarctus et de maladies respiratoires.
Il y aura également une augmentation du nombre de personnes touchées par l’asthme, les infections transmises par les moustiques, les cas d’intoxication alimentaire et les infections virales telles que la grippe aviaire et la pneumonie atypique (SRAS). Selon les chercheurs, l’Australie sera l’un des pays les plus touchés par le changement climatique et ses impacts sur la santé, avec un nombre croissant de victimes d’infarctus et la multiplication des cas d’asthme, d’intoxications alimentaires, de maladies infectieuses, d’obésité, de diabète et de troubles mentaux. Le changement climatique affecte directement la santé humaine par le biais d’événements météorologiques extrêmes, de la propagation de maladies infectieuses à transmission vectorielle et d’autres maladies et d’une aggravation de la pollution atmosphérique. Indirectement, le changement climatique affecte la santé humaine, provoquant la malnutrition, aggravant les conditions de travail et créant un stress mental.
La chaleur extrême est l’une des principales causes de décès liés au climat. La combinaison du changement climatique et de l’urbanisation continue d’intensifier les chaleurs extrêmes dans le monde. Le stress thermique affecte la productivité et peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires, respiratoires et rénales. Même le chauffage avec une élévation de température de 1 °C réduit potentiellement la productivité de 1 à 3 % des personnes travaillant à l’extérieur. Les populations pauvres n’ayant pas accès à la climatisation seront les plus touchées, car elles auront plus de mal à échapper à la chaleur extrême. Le stress thermique combiné à l’effort physique et au manque d’hydratation peut provoquer une maladie rénale chronique (MRC), qui diminue la fonction rénale au fil du temps. La MRC affecte de manière disproportionnée les populations pauvres et les travailleurs manuels qui travaillent dans des conditions thermiques chaudes.
La sécurité alimentaire est déterminée par des facteurs environnementaux, sociaux, politiques et économiques. Les problèmes de disponibilité alimentaire deviendront plus prononcés à mesure que la température mondiale augmentera. Il peut y avoir une réduction de la disponibilité de la nourriture. Pour chaque degré d’augmentation de température, la production mondiale de blé chute de 6 % et la production mondiale de riz chute de 10 %. Les changements dans les précipitations, l’augmentation de la température moyenne de la planète et les changements dans la composition des sols sont des facteurs déterminants pour la croissance et la qualité des cultures. Le changement climatique pourrait réduire la valeur nutritionnelle des cultures, ce qui fait que la dénutrition est considérée par certains chercheurs comme le plus grand impact potentiel du changement climatique sur la santé au cours de ce siècle. De nouvelles recherches suggèrent que dans un monde plus chaud, le métabolisme des insectes augmente, les obligeant à manger plus et augmentant les pertes de récolte.
Il peut y avoir des pénuries d’eau. Le changement climatique exerce une pression supplémentaire sur la sécurité de l’eau, modifiant le cycle hydrologique, tout comme le réchauffement des couches des glaciers a un impact sur les réserves d’eau douce. Le Moyen-Orient, l’Inde, l’Antarctique et le Groenland sont confrontés à une perte importante d’eau douce. 80 % de la population mondiale est déjà confrontée à des menaces pour sa sécurité en eau, notamment la disponibilité de l’eau, la demande en eau et sa pollution. Les populations vivant dans les zones basses sont plus exposées aux inondations et à la contamination de leurs sources d’eau douce par l’élévation du niveau de la mer et la salinisation des sols. Des températures de l’eau plus élevées, des précipitations accrues et des sécheresses peuvent augmenter la pollution de l’eau et nuire à la santé humaine.
Des maladies à transmission vectorielle peuvent survenir. Le changement climatique provoque des changements de température, de précipitations et d’humidité et, par conséquent, augmente le risque de transmission de maladies. Le changement climatique devrait modifier les schémas des maladies, certaines régions étant confrontées à des augmentations tandis que d’autres pourraient connaître des réductions. Le paludisme, la dengue, l’encéphalite japonaise et l’encéphalite à tiques sont des maladies infectieuses transmises par les insectes qui seront causées par le changement climatique. La pollution de l’air est actuellement l’un des principaux facteurs de risque pour la santé, entraînant des augmentations significatives de la mortalité et de la morbidité dues aux maladies cardiovasculaires et pulmonaires. La pollution de l’air dans le monde, souvent causée par l’utilisation des mêmes combustibles fossiles qui sont à l’origine du changement climatique, peut aggraver le changement climatique. La pollution de l’air est un gros problème, surtout dans les zones urbaines.
4. Conclusions
La science montre que les impacts du changement climatique sur la santé humaine dans un scénario de réchauffement climatique avec une augmentation de la température de 1,5 °C sont inférieurs à ceux attendus dans un scénario d’augmentation de 2 °C qui, à son tour, sont nettement inférieurs à la situation créée dans un scénario de hausse de 3°C. Par conséquent, limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C présente des avantages substantiels pour la santé des personnes. Mais même dans ce scénario, le changement climatique créera encore des problèmes de santé pour beaucoup.
Le réchauffement climatique et le changement climatique tendent à produire une véritable crise de l’humanité en menaçant sa survie, rendant indispensable la construction d’un nouveau modèle de société ou d’un nouvel ordre mondial basé sur le modèle de développement durable qui fait que chaque pays agit à un niveau planétaire dans une voie interdépendante et rationnelle avec des objectifs communs, sans laquelle la survie des êtres humains et de la vie sur la planète pourrait être mise en échec.
Pour changer cette situation qui menace l’avenir de l’humanité, il faut promouvoir une transformation profonde de la société actuelle. La non-durabilité du modèle actuel de développement capitaliste est évidente car il a été extrêmement destructeur des conditions de vie sur la planète. Par conséquent, il est essentiel que se construise une société durable, remplaçant le modèle économique actuel dominant à travers le monde par un autre qui prenne en compte l’homme intégré à l’environnement, à la nature, c’est-à-dire le modèle de développement durable, cet objectif non envisagé au COP21.
Pour construire une société durable, les objectifs suivants doivent être poursuivis :
• Réduire les émissions mondiales de carbone, en favorisant les changements dans la matrice énergétique mondiale actuelle basée sur les combustibles fossiles (charbon et pétrole) par une autre basée sur les ressources énergétiques renouvelables, l’hydroélectricité, la biomasse et l’énergie solaire et éolienne, pour prévenir ou minimiser le réchauffement climatique et, par conséquent, l’apparition de changements catastrophiques dans le climat de la Terre ainsi que dans la matrice mondiale des transports visant sa rationalisation et l’utilisation de l’électricité et des carburants renouvelables pour remplacer les carburants fossiles.
• Réduire les émissions d’oxyde nitreux pour atteindre l’objectif de l’ONU de limiter le réchauffement de la Terre à 2°C.
• Améliorer l’efficacité énergétique en développant des actions pour réaliser des économies d’énergie en ville et à la campagne, dans les bâtiments, l’agriculture, les industries et les transports en général, contribuant ainsi à la réduction des émissions mondiales de carbone et, par conséquent, éviter l’effet de serre.
• Rendre les véhicules à moteur et les équipements à usage domestique, agricole et industriel plus efficaces, les bâtiments sont conçus pour un maximum d’éclairage naturel, de refroidissement naturel et d’économies de chauffage, l’agriculture et l’industrie sont modélisées pour nécessiter le moins d’énergie envisageant l’autoproduction d’énergie avec l’utilisation de résidus de ses processus de production basés sur la logistique inverse et, enfin, de nouvelles alternatives de transport du vélo à celles à grande capacité basées sur les chemins de fer sont utilisées, entre autres initiatives.
• Combattre la pollution du sol, de l’air et de l’eau, en réduisant les déchets en recyclant les matériaux utilisés et mis au rebut.
• Restaurer et stabiliser la base biologique en faisant en sorte que l’utilisation des terres suive les principes de base de la stabilité biologique (rétention des nutriments, bilan carbone, protection des sols, conservation de l’eau et préservation de la diversité des espèces) et faire en sorte que les zones rurales aient une plus grande diversité qu’aujourd’hui avec une gestion des terres équilibrée là où il y a rotation des cultures et culture d’espèces, il n’y a pas de récoltes gaspillées, les forêts tropicales sont conservées, il n’y a pas de déforestation pour obtenir du bois et d’autres produits, de nouveaux arbres sont plantés, il y a des efforts pour contenir la désertification en transformant les zones dégradées en terres productives , l’utilisation extensive des pâturages est éliminée et la chaîne alimentaire des sociétés riches comprend moins de viande et plus de céréales et de légumes.
• Ajuster la croissance démographique aux ressources disponibles sur la planète, en réduisant leur taux de natalité, en particulier dans les pays et régions à fort taux de croissance démographique pour limiter la population mondiale à 10 milliards d’habitants.
• Réduire les inégalités sociales, y compris l’adoption de mesures qui contribuent à répondre aux besoins fondamentaux de la population mondiale, tels que la nourriture, l’habillement, le logement, les services de santé, l’emploi et une meilleure qualité de vie.
• Veiller à ce que la croissance économique et la richesse qui en résulte soient partagées par l’ensemble de la population, les services d’éducation permettent à la population d’augmenter les niveaux de qualification pour le travail et la culture, les services de santé sont efficaces pour lutter contre la mortalité infantile et contribuent à l’augmentation de l’espérance de vie de la population.
LES RÉFÉRENCES
ALCOFORADO, Fernando. Catastrophic climate change requires new society model.Article published in the Journal of Environmental Science Current Research on May 5, 2020.
ALCOFORADO, Fernando. Aquecimento Global e Catástrofe Planetária. Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo: Viena- Editora e Gráfica, 2010.
CLIMA INFO. Os impactos das mudanças climáticas sobre a saúde em cenários de aquecimento de 1,5°C – 2°C – e 3°C. Disponível no website <https://climainfo.org.br/2018/10/21/impactos-a-saude-do-aquecimento-global/>.
REINACH, Fernando. Aquecimento pode reduzir produção de alimentos. Estado de São Paulo, 09/08/2006.
SUSTENTÁVEL BLOG. Mudança climática impacta a saúde, aponta OMS. Disponível no website <https://cebds.org/mudanca-climatica-impacta-a-saude-aponta-oms/?gclid=Cj0KCQjwraqHBhDsARIsAKuGZeEcBObg5q3Dq9Y8Niil_qcyATXJoZBNuYtiKeYCwa-cg3ZLy8bKuTIaAj0nEALw_wcB#.YOsJCOhKjcc>.
UOL Ciência e Saúde. Aquecimento global provocará aumento de infartos e doenças respiratórias. 31/10/2007.
Auteur
Fernando Alcoforado est titulaire d’un doctorat en planification territoriale et développement régional de l’Université de Barcelone, Espagne, d’un diplôme en génie électrique de l’UFBA – Université fédérale de Bahia, Brésil et spécialiste en ingénierie économique et administration industrielle de l’UFRJ – Université fédérale de Rio de Janeiro, Brésil. Il est actuellement membre de l’Institut polytechnique de Bahia (IPB), enseigne des cours de troisième cycle en administration, économie et ingénierie dans plusieurs établissements d’enseignement brésiliens et en tant que consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification régionale, de la planification des systèmes scientifiques, la technologie et l’innovation et la planification des systèmes énergétiques. Il a occupé les postes de coordinateur de la planification stratégique au Ceped – Centre de recherche et de développement, secrétaire à la planification de la ville de Salvador, sous-secrétaire à l’énergie de l’État de Bahia, président de l’IRAE – Instituto Rômulo Almeida de Altos Estudos, directeur de la faculté d’administration des Faculdades Integradas Olga Mettig de Salvador, Bahia et consultante chez Winrock International dans le domaine des énergies renouvelables et à l’UNESCO – Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture. Il a reçu la Médaille du mérite brésilien en ingénierie de la CONFEA (Conseil fédéral de l’ingénierie et de l’agronomie du Brésil) et est membre de l’Académie de l’éducation de Bahia. Il est l’auteur de 15 livres traitant de thèmes liés à l’économie brésilienne, l’énergie, le développement économique et social, l’environnement, la cosmologie, le réchauffement climatique et la mondialisation.