Fernando Alcoforado*
Cet article représente la suite de l’article dont le titre est Comment réalizer des utopies planétaires visant à construire un monde meilleur [1]. Cet article vise à présenter comment faire de la première des utopies envisagées, la conquête de la paix mondiale, une réalité pour éviter la prolifération des guerres dans le monde telle qu’elle s’est produite tout au long de l’histoire et, surtout, pour éviter le déclenchement de la 3e guerre mondiale qui pourrait conduire à l’extinction de l’espèce humaine si les pays bellicistes utilisent leurs arsenaux nucléaires. Cet article est le premier de 12 articles qui aborderont les 12 utopies planétaires à réaliser pour construire un monde meilleur et contribuer à l’atteinte du bonheur des êtres humains, individuellement et collectivement.
L’histoire de l’humanité est, dans une large mesure, une histoire de guerres [2]. Les plus anciens documents historiques connus parlent déjà de guerres et de luttes. Il n’est donc pas surprenant qu’aujourd’hui, à l’heure de la moisson de toutes les mauvaises actions générées par l’humanité, le nombre de guerres et de révolutions croît à une échelle sans précédent, tant en quantité qu’en intensité. La violence des conflits à notre époque est sans précédent dans l’histoire. Les guerres du XXe siècle étaient des « guerres totales » contre les combattants comme contre les civils. Le XXe siècle a sans doute été le plus meurtrier jamais enregistré, tant par l’ampleur, la fréquence et l’étendue des guerres que par le nombre de catastrophes humaines qu’elle a produites, des plus grandes famines de l’histoire au génocide systématique. Tous les “méga-morts” depuis 1914 s’élevaient à un total de 187 millions de morts. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le monde a connu 160 guerres au cours desquelles environ 7 millions de soldats et 30 millions de civils sont morts.
Plus de personnes ont été tuées par les guerres au 20ème siècle que dans toute l’histoire humaine précédente combinée [2]. Après la Seconde Guerre mondiale, la guerre froide a commencé, donnant lieu à une série interminable de guerres localisées, si nombreuses qu’elles ont fini par faire partie de notre vie quotidienne. De 1945 jusqu’à la chute de l’Union soviétique, les 40 ans de la guerre froide, environ 17 millions de personnes sont mortes sur la planète dans des conflits armés et de 1990 à 2003, les guerres ont fait plus de 3 millions de morts. On estime que dans le monde, au cours des dix dernières années, plus de 2 millions d’enfants sont morts dans des conflits et 4 autres millions ont été mutilés. Les souffrances, les horreurs et les fleuves de sang qui découlent de tous ces conflits sont dus aux guerres dites conventionnelles. Cependant, il y a toujours le danger de l’apparition d’armes “non conventionnelles”, avec l’utilisation d’armes chimiques, biologiques et nucléaires. Des armes portatives laser, acoustiques, tourbillonnaires (provoquent des ondes de choc) et micro-ondes sont actuellement en cours de développement. Jusqu’à l’avènement de la future Troisième Guerre mondiale, l’inventivité humaine continuera à être principalement appliquée à ces armes, toujours avec un grand succès. Si la troisième guerre mondiale se produit effectivement, il n’y aura ni gagnants ni perdants parmi les peuples, qui s’extermineront mutuellement.
Les guerres font toujours partie de notre quotidien, comme le montre le conflit entre la Russie et l’Ukraine [5], qui met en lumière la volonté des puissances occidentales (États-Unis et Union européenne), alliées de l’Ukraine, d’affaiblir la position géopolitique de la Russie, qui cherche à reprendre le rôle mondial autrefois exercé par l’ex-Union soviétique. L’insoluble question palestinienne, qui dure depuis la fin de la Première Guerre mondiale lorsque les puissances victorieuses ont contribué à l’occupation de la Palestine par le peuple juif et facilité la création de l’État d’Israël au détriment du peuple palestinien, fait vivre les peuples palestinien et juif dans une guerre permanente. L’intervention militaire des États-Unis et de ses alliés récemment en Irak, en Afghanistan, en Syrie et en Libye complète le tableau des conflits au Moyen-Orient [2].
Comment construire un nouveau scénario de paix et de coopération entre les nations et les peuples du monde ? C’est un défi ancien et pensé par de nombreux philosophes comme c’est le cas d’Emmanuel Kant lorsqu’il aborde ce thème dans son ouvrage A Paz Perpétua (La paix perpétuelle) [4]. En 1795, Kant lança cette brochure, qui eut un grand succès auprès du public éduqué de son temps. C’était un projet visant à établir la paix perpétuelle entre les peuples européens, puis à la répandre dans le monde entier. C’était un manifeste illuministe en faveur d’une entente permanente entre les hommes. L’objectif principal de Kant était d’éliminer la guerre, qu’il a toujours considérée comme quelque chose qui entravait les efforts de l’humanité vers un avenir digne pour les êtres humains. Comment atteindre cet objectif ? [2]
Kant propose dans La Paix perpétuelle les fondements et principes nécessaires à une libre fédération d’Etats légalement constitués qui n’adopterait pas la forme d’un Etat mondial, car il en résulterait, selon lui, un absolutisme illimité. Kant a défendu cette thèse parce qu’il ne devrait pas y avoir de pouvoir souverain au-dessus des États nationaux qui pourrait s’immiscer dans leurs affaires intérieures. Kant propose l’existence d’une fédération d’États libres dans laquelle tous ont des constitutions républicaines. Le but ultime de cette fédération serait, selon Kant, la promotion du bien suprême, qui est la vraie paix entre les États, mettant fin à la guerre désastreuse, vers laquelle tous les États ont toujours tourné leurs efforts à travers l’histoire comme leur objectif principal [2].
Kant a cherché à mettre fin à « l’état de nature international » qui caractérisait jusqu’alors les relations internationales. A noter que la notion « d’état de nature » a été définie par le philosophe Thomas Hobbes dans son ouvrage Leviatã (Léviathan) [3]. Selon Hobbes, dans « l’état de nature », l’absence de Droit règne, il n’y a donc pas de place pour la justice. Dans ce contexte, chacun cherche à défendre ses droits par la force. Dans « l’état de nature », donc, tel que le conçoit Hobbes, règne la guerre de tous contre tous. L’état de nature est donc l’état de liberté sans loi extérieure, c’est-à-dire que personne ne peut être obligé de respecter les droits d’autrui, ni être sûr que les autres respecteront les siens, encore moins peut-il être protégé contre actes de violence d’autrui. En pratique, même après la paix de Westphalie signée en 1648 qui mit fin à la désastreuse guerre de Trente Ans en Europe, les relations internationales de l’époque de Kant ne différaient pas fondamentalement de celles d’aujourd’hui. Aujourd’hui, comme alors, nous vivons « l’état de nature international » avec la résurgence de la violence politique internationale [2].
La formule de Clausewitz [7], la guerre comme continuation de la politique par d’autres moyens, est actuellement remplacée par la formule inverse : la politique devient la continuation de la guerre par d’autres moyens. Historiquement, la paix entre les nations s’est produite dans les situations suivantes : domination par un empire, équilibre entre grandes puissances et hégémonie exercée par une grande puissance [2]. L’empire survient lorsqu’un État impérial détient le monopole de la violence faisant que les autres puissances, notamment les subalternes, perdent leur autonomie et disparaissent en tant que centres de décision politique. L’état d’équilibre se produit lorsqu’aucune grande puissance ne prévaut sur les autres. L’hégémonie d’une puissance se produit lorsqu’il y a acceptation de son leadership par d’autres nations.
Les meilleurs exemples d’empire sont ceux exercés par l’Empire romain (27 av. J.-C. à 476 ap. J.-C.) et par l’Angleterre de 1815 à la fin du XIXe siècle à travers le monde après avoir vaincu l’armée de Napoléon à Waterloo. Jusqu’au déclenchement de la Première Guerre mondiale, l’Angleterre était l’empire dominant du monde. Insatisfaite de cette situation, l’Allemagne entre en confrontation avec l’Angleterre et la France pour le repartage du monde. Avec la fin de la 1ère guerre mondiale en 1918, les États-Unis sont devenus la première puissance économique mondiale sur la planète sans toutefois se positionner comme la plus grande puissance militaire qui n’est apparue qu’après la 2ème guerre mondiale aux côtés de l’Union soviétique. Une situation d’équilibre entre deux grandes superpuissances s’est produite au XXe siècle, après la 2e guerre mondiale, de 1945 à 1989, entre les États-Unis et l’Union soviétique. La fin du monde bipolaire avec l’effondrement de l’Union soviétique en 1989 a matérialisé la situation d’hégémonie exercée par les États-Unis dans le monde, aujourd’hui menacé par son affaiblissement économique et par la montée économique et militaire de la Chine, mise en évidence sur la scène géopolitique mondiale pour sa grande influence politique, militaire et économique sur la scène asiatique et internationale grâce à la grande extension de son territoire (elle occupe la troisième place en dimension territoriale de la planète), nombre d’habitants très élevé (environ 1,3 milliard, la plus peuplée du monde) et le dynamisme de son économie (c’est actuellement l’économie avec les taux de croissance les plus élevés de toute la planète). Le moment unipolaire de l’hégémonie incontestée des États-Unis après le mur de Berlin touche déjà à sa fin [2].
La paix est définie comme l’absence de guerre. La domination exercée par l’Empire britannique n’a pas empêché le déclenchement de la 1ère guerre mondiale, ainsi que les guerres de libération nationale des peuples des nations soumises à son domaine. Il est important de noter que l’absence de guerre n’est pas liée à l’égalité approximative des forces qui règne entre les grandes puissances, empêchant l’une d’entre elles, et toute coalition de ces unités d’imposer leur volonté. La situation d’égalité approximative des forces entre les grandes puissances avant le déclenchement de la 1ère et de la 2ème guerre mondiale est la preuve que cette situation n’a pas empêché le déclenchement de ces conflits. La situation d’égalité approximative des forces entre les États-Unis et l’Union soviétique après la 2e guerre mondiale n’a pas empêché la multiplication des guerres dans le monde, comme par exemple celle du Vietnam. L’hégémonie exercée par les États-Unis après la fin de l’Union soviétique n’a pas pu empêcher le déclenchement de guerres comme celles en Irak, en Afghanistan et en Ukraine. Pour écarter définitivement les nouveaux risques d’une nouvelle guerre mondiale et pour que la paix perpétuelle se matérialise sur notre planète, il faudrait réformer le système international actuel, incapable de garantir la paix mondiale. Les actions pour parvenir à la paix mondiale furent l’objet du Concert des Nations en 1815, de la Société des Nations en 1920 et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en 1945, qui furent vaines car les grandes puissances ne renoncèrent pas à imposer leur volonté sur le plan .dans le monde entier. L’ONU, qui s’est constituée après la 2e guerre mondiale, a été aussi inopérante que la Société des Nations dans la médiation des conflits internationaux qui l’ont précédée entre les deux Grandes Guerres.
Face à l’impossibilité d’un État impérial, de puissances équilibrées et d’une puissance hégémonique et à l’échec de la Société des Nations et de l’Organisation des Nations Unies (ONU) à parvenir à la paix mondiale, le moment est venu pour l’humanité de s’équiper, le plus rapidement possible, d’instruments capables de promouvoir la construction de la paix mondiale et d’exercer le contrôle de son destin. Pour atteindre ces objectifs, il est urgent de mettre en place un Gouvernement Mondial démocratique qui constitue le seul moyen de survie de l’espèce humaine. Pour écarter définitivement les nouveaux risques d’une nouvelle guerre mondiale et pour que la paix perpétuelle se matérialise sur notre planète, il faudrait réformer le système international actuel, incapable de garantir la paix mondiale [2][5][6]. Le nouveau système international devrait fonctionner sur la base d’un Contrat Social Planétaire. Le Contrat Social Planétaire serait la Constitution des peuples de la planète Terre. Pour la préparation du Contrat Social Planétaire, il devrait y avoir une convocation d’une Assemblée Mondiale Constituante avec la participation de représentants de tous les pays du monde élus à cet effet. Le Contrat Social Planétaire devrait établir l’existence d’un Gouvernement Mondial.
La préservation de la paix devrait être la première mission de toute nouvelle forme de Gouvernement Mondial [2][5][6]. Son objectif serait de défendre l’intérêt général de la planète, en le rendant compatible avec les intérêts de chaque nation. Pour cela, il doit y avoir une gouvernance démocratique du monde avec un gouvernement mondial élu par tous les pays du monde. Son rôle serait de construire la gouvernance de l’économie mondiale et de l’environnement et le maintien de la paix mondiale. A travers de Gouvernement Mondial, la défense des intérêts généraux de tous les pays de la planète dans les relations internationales serait poursuivie. Un Gouvernement Mondial démocratique veillerait à ce que la souveraineté de chaque pays soit respectée car il agirait pour empêcher tout pays d’intervenir dans les affaires intérieures des autres, notamment par des interventions militaires. Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, l’existence d’un Gouvernement Mondial ne serait pas une menace pour la souveraineté nationale, au contraire, elle garantirait qu’aucun pays n’interviendrait dans les affaires intérieures d’autres pays.
En plus du Gouvernement Mondial et du Parlement Mondial, la Cour Suprême Mondiale devrait également être constituée, qui devrait être composée de juristes de haut niveau du monde choisis par le Parlement Mondial, qui agiraient pour un temps déterminé. La Cour Suprême Mondiale devrait juger les affaires impliquant des conflits entre pays, des crimes contre l’humanité et contre la nature commis par des États nationaux et par des dirigeants à la lumière du Contrat Social Planétaire, juger les conflits qui existent entre le Gouvernement Mondial et le Parlement Mondial et agir en tant que gardien du Contrat Social Planétaire. La nouvelle règle de droit international serait appliquée par les trois pouvoirs constitués : le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale. Le pouvoir mondial reposerait sur le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale. Le gouvernement mondial n’aura pas ses propres forces armées, devant compter sur le soutien des forces armées des pays qui seraient convoqués en cas de besoin. Avec cette configuration proposée pour la gouvernance démocratique du système international, aucun pays ne serait donc un vassal du Gouvernement Mondial.
Le Gouvernement Mondial n’agirait que pour faire évoluer le système international dans un environnement de paix entre les nations [2][5][6]. Chaque pays doit être souverain pour agir dans les limites de son territoire et ne pas intervenir dans les affaires intérieures des autres pays. Ce qui ne serait pas accepté, c’est qu’un pays s’immisce dans les affaires intérieures d’autres pays, notamment en recourant à la force, comme cela s’est produit tout au long de l’histoire. Le gouvernement mondial garantirait le respect de la souveraineté des pays du monde, en particulier les plus faibles. L’absence d’un gouvernement mondial est ce qui constituerait une menace pour la souveraineté nationale de la plupart des pays, car ils seraient à la merci du plus fort, comme cela a été le cas tout au long de l’histoire. Si un pays met en péril l’environnement de paix entre les nations, en intervenant dans les affaires intérieures d’un autre pays, le Gouvernement Mondial agira pour empêcher l’agresseur de consommer ses desseins par une action diplomatique ou, en cas d’échec, même par le recours à la force. À cette fin, le gouvernement mondial appellerait les forces armées de certains pays à remplir le rôle d’empêcher un pays d’intervenir dans un autre en utilisant la force.
Pour assurer la pratique démocratique et la gouvernance sur la planète Terre, le pouvoir mondial devrait être exercé par le Parlement Mondial qui, en plus d’élire le Président du Gouvernement Mondial, devrait préparer et approuver les lois internationales basées sur le Contrat Social Planétaire [2][5] [6]. Le Parlement Mondial devrait être composé d’un nombre déterminé et égal de représentants de chaque pays élus démocratiquement à cet effet. Le président du Gouvernement Mondial n’exercera le commandement du Gouvernement Mondial que tant qu’il aura le soutien d’une majorité du parlement. Si, à la majorité du parlement, il est nécessaire de remplacer le président du gouvernement mondial, cela doit être fait. Le gouvernement mondial doit avoir une structure organisationnelle capable de traiter des relations internationales, de la question militaire, de l’économie mondiale, de l’environnement mondial, de l’éducation, de la santé, des infrastructures, de la science et de la technologie, entre autres, de dialoguer avec le Parlement mondial et le pays qui composent le système international.
Les parlementaires devaient élire le commandement du Parlement Mondial qui aurait une structure organisationnelle appropriée. La Cour Suprême Mondiale devrait être composée de juristes de haut niveau du monde choisis par le Parlement Mondial qui agiraient pour un temps déterminé et qui éliraient le Président de la Cour pour un mandat déterminé. La Cour Suprême Mondiale devrait juger les affaires impliquant des conflits entre pays, des crimes contre l’humanité et contre la nature commis par des États nationaux et par des dirigeants à la lumière du contrat social planétaire, juger les conflits qui existent entre le Gouvernement Mondial et le Parlement Mondial et agir en tant que gardien du Contrat Social Planétaire. Le Gouvernement Mondial n’aura pas ses propres Forces Armées, devant compter sur le soutien des Forces Armées des pays qui seraient convoqués en cas de besoin.
Par conséquent, avec ce système, le Parlement Mondial légiférerait avec succès à travers un processus démocratique. La nouvelle règle de droit international serait appliquée par les trois pouvoirs constitués : le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale. Le pouvoir mondial reposerait sur le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale. En cas de nécessité d’utiliser la coercition contre des pays violant le droit international, le président du Gouvernement Mondial utiliserait les forces armées de certains pays qui seraient convoquées si nécessaire. Le pouvoir mondial ne serait corrompu pas parce qu’il y aurait une vigilance de tous les pouvoirs en place. Le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale agiraient comme freins et contrepoids visant à l’efficience et l’efficacité du système international.
Pour rendre viable la gouvernance mondiale, il est nécessaire qu’il y ait, au début, un puissant mouvement mondial de défense de la paix mondiale à travers un Forum Mondial pour la paix et le progrès de l’humanité qui sera constitué par des organisations de la société civile et des gouvernements de tous les pays du monde. Dans ce Forum, les objectifs et les stratégies pour la mise en place d’un Gouvernement Mondial, d’un Parlement Mondial et d’une Cour Suprême Mondiale devraient être discutés et établis, en vue de sensibiliser la population mondiale et les gouvernements nationaux afin de faire une réalité un monde de paix et le progrès pour toute l’humanité. Ce serait la voie qui permettrait de transformer l’utopie du gouvernement mondial en réalité. Sans la constitution d’un Gouvernement Mondial démocratique, le scénario qui se déroule pour l’avenir de l’humanité sera celui du désordre économique, politique et social, de la guerre de tous contre tous et de l’extinction de l’espèce humaine avec l’utilisation des armes nucléaires par pays prétendants à la puissance mondiale.
LES RÉFÉRENCES
1. ALCOFORADO. Fernando. Comment réaliser des utopies planétaires visant à construire un monde meilleur. Disponible sur le site Web <https://www.academia.edu/104882045/COMMENT_R%C3%89ALISER_DES_UTOPIES_PLAN%C3%89TAIRES_VISANT_%C3%80_CONSTRUIRE_UN_MONDE_MEILLEUR>.
2. ALCOFORADO. Fernando. How to eliminate the wars in our planet. Available on the website <http://www.globaleducationmagazine.com/eliminate-wars-planet/>.
3. HOBBES, Thomas. Leviatã. São Paulo: Editora Martin Claret, 2014.
4. KANT , Immanuel. A Paz Perpétua. Pocket Plus, 1979.
5. ALCOFORADO. Fernando. Comment la guerre en Ukraine peut terminer et comment mettre un terme definitif aux guerres dans le monde. Disponible sur le site Web <https://www.academia.edu/73626636/COMMENT_LA_GUERRE_EN_UKRAINE_PEUT_TERMINER_ET_COMMENT_METTRE_UN_TERME_DEFINITIF_AUX_GUERRES_DANS_LE_MONDE>.
6. ALCOFORADO. Fernando. Le Keynesianisme mondial et le gouvernement mondial sont urgents pour commander l’économie mondiale. Disponible sur le site Web <https://www.academia.edu/76319759/LE_KEYNESIANISME_MONDIAL_ET_LE_GOUVERNEMENT_MONDIAL_SONT_URGENTS_POUR_COMMANDER_L%C3%89CONOMIE_MONDIALE>.
7. CLAUSEWITZ, Carl Von. Da Guerra- A Arte da Estratégia. Editora Martins Fontes, 2010.
* Fernando Alcoforado, 83, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA, membre de l’Académie de l’Education de Bahia, de la SBPC – Société Brésilienne pour le Progrès des Sciences et l’IPB – Institut Polytechnique de Bahia, ingénieur (Ingénierie, Économie et Administration) et docteur en Planification du Territoire et Développement Régional de l’Université de Barcelone, professeur d’Université (Ingénierie, Économie et Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification d’entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution d’énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED – Centre de recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à l’énergie de l’État de Bahia, secrétaire à la planification de Salvador, il est l’auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), est l’auteur d’un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022) et How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023).