Fernando Alcoforado*
Cet article constitue la suite de l’article dont le titre est Como fazer com que as utopias planetárias se realizem visando a construção de um mundo melhor (Comment concrétiser les utopies planétaires en vue de construire un monde meilleur) [1]. Cet article est le onzième d’une série de 12 articles qui abordent les 12 utopies planétaires à réaliser en vue de construire un monde meilleur et de contribuer à la réalisation du bonheur des êtres humains, individuellement et collectivement. Cet article vise à présenter comment faire de la onzième des utopies considérées, celle de parvenir à la survie de l’humanité, une réalité face à la dystopie représentée par les menaces de son extinction causées par les êtres humains et les forces de la nature existant sur la planète Terre et ceux venant de l’espace.
Comment faire face aux menaces d’extinction de l’humanité causées par l’homme
Les menaces d’extinction de l’humanité causées par l’être humain concernent le changement climatique mondial, les pandémies et le déclenchement de la Troisième Guerre mondiale. L’article Como evitar a extinção da humanidade de ameaças provocadas pelo planeta Terra e pelos seres humanos (Comment éviter l’extinction de l’humanité face aux menaces causées par la planète Terre et les êtres humains) [2] et les livres A escalada da ciência e da tecnologia ao longo da história e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (L’essor de la science et de la technologie à travers l’histoire et sa contribution au progrès et à la survie de l’humanité) [3] et How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Comment protéger les êtres humains contre les menaces qui pèsent sur leur existence et éviter l’extinction de l’humanité) [4] présentent ce qu’il faut faire pour éviter l’extinction de l’espèce humaine à la suite d’événements qui peuvent survenir à court et moyen terme tels que le changement climatique mondial, les pandémies et la déclenchement de la 3e guerre mondiale.
Pour éviter un changement climatique mondial catastrophique, il est nécessaire de décarboner l’économie d’ici 2050 ou de réduire d’au moins 70 % les émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici le milieu du 21e siècle afin qu’il n’y ait pas d’augmentation de la température moyenne mondiale au-dessus de 2 °C ou 1,5 °C, mettre fin aux guerres, qui sont aussi en grande partie responsables de la dégradation de l’environnement de la planète en raison de leurs effets dévastateurs sur l’environnement et la possibilité d’une extinction de l’humanité si les pays en conflit utilisent leurs arsenaux nucléaires, ainsi que la promotion d’une transformation profonde de la société actuelle, qui a été extrêmement destructrice des conditions de vie sur la planète. et favoriser une transformation profonde de la société actuelle. Le caractère non durable du modèle actuel de développement capitaliste est évident, car il a été extrêmement destructeur des conditions de vie sur la planète. Face à cela, il est impératif de remplacer le modèle économique actuel dominant dans le monde entier par un autre qui prend en compte l’homme intégré à l’environnement, à la nature, c’est-à-dire le modèle de développement durable qui doit garantir que les besoins des générations actuelles sont satisfaits, sans compromettre les besoins des générations futures, en mettant fin à la dégradation constante de l’environnement qui menace l’avenir de l’humanité, ainsi qu’en assurant la paix mondiale.
Pour prévenir l’apparition de nouvelles pandémies sur la planète Terre, il est nécessaire d’arrêter immédiatement la dégradation et la déforestation des forêts et de renforcer les systèmes de surveillance sanitaire de tous les pays et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de réduire les inégalités sociales entre les nations et au sein de celles-ci, de supprimer des subventions qui favorisent la déforestation et offrent davantage de soutien aux peuples autochtones pour contenir la déforestation. Il est nécessaire d’interdire au niveau international le commerce des espèces à haut risque de transmission du virus et d’éradiquer la consommation de viande sauvage dans le monde, de créer une bibliothèque de génétique virale qui aide à cartographier les endroits où de nouveaux agents pathogènes à haut risque peuvent émerger, de réaliser des investissements de 22 à 31 milliards de dollars par an pendant une décennie, pour surveiller et contrôler le commerce des espèces sauvages et prévenir la déforestation tropicale, ainsi que pour la surveillance sanitaire et la biosécurité dans l’élevage d’animaux destinés à l’alimentation, qui sont des intermédiaires potentiels de virus affectant les humains, en particulier dans les zones proches des forêts pour contribuer à prévenir de futures pandémies, ainsi que pour tenir la population mondiale bien informée des risques de nouvelles pandémies grâce à des données fiables, conçues par l’expérience et la science.
Pour éviter la prolifération des guerres dans le monde et le déclenchement de la 3ème Guerre mondiale qui entraînerait l’utilisation d’armes nucléaires par les belligérants, un gouvernement mondial démocratique doit être établi, élu par le parlement mondial et constitué avec la participation de pays du monde entier. Le gouvernement démocratique mondial éviterait l’empire d’un seul pays et l’anarchie de tous les pays. Un gouvernement mondial ne sera durable que s’il est véritablement démocratique. Le nouvel ordre mondial doit être construit pour organiser non seulement les relations entre les hommes à la surface de la Terre, mais aussi leurs relations avec la nature. Il est donc nécessaire d’élaborer un contrat social planétaire qui permette la réalisation de la paix mondiale, du progrès économique et social et de l’utilisation rationnelle des ressources naturelles au profit de toute l’humanité.
Comment faire face aux menaces d’extinction de l’humanité causées par les forces de la nature existant sur la planète Terre
Les menaces d’extinction de l’humanité causées par les forces de la nature existant sur la planète Terre concernent le refroidissement du noyau de la planète Terre et les éruptions catastrophiques des volcans. L’article Como evitar a extinção da humanidade de ameaças provocadas pelo planeta Terra e pelos seres humanos (Comment prévenir l’extinction de l’humanité à cause des menaces causées par la planète Terre et les humains) [2] explique quoi faire pour faire face au refroidissement du noyau de la planète Terre et aux éruptions volcaniques.
Pour sauver l’humanité de la menace de refroidissement du noyau terrestre, il est très important d’assurer une surveillance constante de la température du noyau de la planète Terre afin d’adopter, si nécessaire, des stratégies pour échapper aux humains vers des endroits tels que Mars ou d’autres endroits du système solaire viables pour la vie humaine, avant la perte du champ magnétique terrestre et le déséquilibre de la chaîne alimentaire de la planète résultant du refroidissement du noyau terrestre. Par ailleurs, il est nécessaire de mettre en place une structure mondiale, une Organisation mondiale de défense contre les catastrophes naturelles, de portée mondiale, à l’instar de l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui ait la capacité de coordonner techniquement les actions à travers le monde pour lutter contre le refroidissement des le noyau de la Terre, entre autres événements catastrophiques.
Pour sauver l’humanité de la menace posée par les éruptions volcaniques catastrophiques, en particulier celles qui peuvent conduire à l’extinction de la vie sur la planète Terre, comme les grandes éruptions volcaniques survenues il y a 250 millions d’années et qui ont mis fin à un cycle de vie sur Terre, nous devons effectuer une surveillance constante des volcans à l’aide de satellites, d’équipements de sensibilité sismique et d’autres sources pour détecter les éruptions volcaniques à venir afin d’éviter des catastrophes aux proportions catastrophiques. Ces mesures devraient être adoptées avant tout dans les pays où les éruptions volcaniques sont les plus fréquentes au monde. Dans chacun de ces pays, des structures doivent être mises en place pour surveiller les éruptions volcaniques et des plans d’évacuation doivent être élaborés pour les populations se trouvant dans des endroits qui pourraient être affectés par ces événements catastrophiques et, si nécessaire, des stratégies d’évacuation humaine doivent être adoptées vers des endroits comme Mars ou d’autres endroits du système solaire viables pour la vie humaine. En outre, il est nécessaire de créer une structure mondiale, une Organisation mondiale de défense contre les catastrophes naturelles de portée mondiale, similaire à l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui ait la capacité de coordonner techniquement les actions des pays face aux éruptions volcaniques dont les conséquences ont une portée locale, régionale et mondiale, notamment celles des volcans qui peuvent conduire à l’extinction de la vie sur la planète Terre.
Comment faire face aux menaces d’extinction de l’humanité provenant de l’espace
Les livres A escalada da ciência e da tecnologia ao longo da história e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (L’essor de la science et de la technologie à travers l’histoire et sa contribution au progrès et à la survie de l’humanité) [3] et How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Comment protéger les êtres humains des menaces contre leur existence et éviter l’extinction de l’humanité) [4] informent que les menaces L’extinction de l’humanité provoquées par les forces de la nature venant de l’espace concernent la collision d’astéroïdes et de comètes ou de morceaux de comètes sur la planète Terre, l’émission de rayons cosmiques, notamment rayons gamma pouvant atteindre la planète Terre, l´éloignement progressif de la Lune par rapport à la Terre, la collision de planètes sur la planète Terre du système solaire et planètes orphelines ou errantes qui errent dans l’espace, la mort du Soleil, la collision des galaxies d’Andromède et de la Voie lactée où se trouve la Terre et le fin de l’Univers.
Pour faire face aux astéroïdes qui pourraient entrer en collision avec la planète Terre, la stratégie consiste à les détourner de leur trajectoire s’ils sont détectés avec suffisamment de temps pour lancer des fusées interceptrices. La même solution doit être adoptée pour les comètes dont les fragments pourraient atteindre la planète Terre. Il est très important qu’il y ait une surveillance constante de l’espace pour identifier non seulement les astéroïdes, mais aussi les comètes ou morceaux de comètes, qui pourraient entrer en collision avec la Terre et que de puissantes fusées capables de les détourner de leur route soient développées. Une autre alternative consiste à détruire les astéroïdes et les comètes menaçants à l’aide de bombes nucléaires s’ils se trouvent à une grande distance de la planète Terre.
Pour sauver l’humanité des menaces posées par les rayons cosmiques, il est nécessaire d’adopter les stratégies suivantes : 1) surveiller en permanence l’explosion des étoiles supernovae afin qu’avant leur explosion, les mesures nécessaires soient adoptées pour protéger les êtres humains de l’émission de les rayons gamma avec leur fuite vers des endroits habitables possibles dans le système solaire comme Mars ou à l’extérieur avec la possibilité d’héberger des êtres humains ; et 2) promouvoir les avancées technologiques permettant l’établissement de colonies spatiales sur Mars ou ailleurs avec la possibilité d’héberger des êtres humains confrontés à de nombreux obstacles à surmonter et d’augmenter la capacité biologique des êtres humains à survivre en dehors de la Terre. Pour faire face au rayonnement et à la masse coronale du Soleil, il est nécessaire d’utiliser le satellite Soho, qui opère dans une position intermédiaire entre la Terre et le Soleil pour détecter les explosions à la surface solaire et envoyer des messages une heure avant l’arrivée de la tempête cosmique vers laTerra, transmise sur Internet, pour que les distributeurs d’électricité, par exemple, évitent d’endommager leurs réseaux, tandis que les opérateurs de satellites peuvent se protéger en corrigeant la trajectoire des satellites ou en éteignant leurs équipements. Pour protéger les êtres humains des rayonnements cosmiques lors de voyages spatiaux de longue durée dans l’espace, il est nécessaire de promouvoir les progrès scientifiques et technologiques capables de permettre la colonisation humaine d’autres mondes et d’augmenter la capacité biologique des êtres humains à entreprendre des voyages spatiaux et à vivre en dehors de la Terre.
Pour faire face au problème lié au l´éloignement progressif de la Lune par rapport à la Terre et à ses conséquences environnementales catastrophiques, il est très important que plusieurs équipes d’astronomes réparties dans le monde se consacrent à la détection et au suivi du continu éloignement de la Lune par rapport à la Terre pour mesurer et évaluer ses conséquences sur la vie et l’environnement terrestre en vue d’adopter des mesures qui atténuent progressivement ses impacts négatifs et souligner, dans les cas extrêmes, la nécessité de planifier la fuite des êtres humains vers les endroits habitables les plus viables du soleil système tel que Mars ou d’autres endroits en dehors de celui-ci avec la possibilité d’héberger des êtres humains. À mesure que la Terre et la Lune sont unies par un fort lien gravitationnel et s’influencent mutuellement, à mesure que le mouvement de rotation de la Terre ralentit, la rotation de la Lune s’accélère. Et quand quelque chose en orbite accélère, cette accélération le pousse vers l’extérieur. L´éloignement continu de la Lune par rapport à la Terre de 4 cm par an par rapport à la Terre pourrait avoir un impact négatif sur l’environnement de la planète. La Lune se trouve actuellement à 384 400 km de la Terre, soit 18 fois plus loin que lors de sa formation il y a 4,5 milliards d’années. Sans la Lune, les océans n’auraient presque pas de marées, les jours auraient une durée différente et la vie serait menacée sur notre planète.
Pour faire face à la possibilité d’une collision entre les planètes du système solaire et la Terre, il est important qu’il y ait une surveillance constante du système solaire pour identifier la menace de sa déstabilisation par la planète Mercure et d’autres planètes et que des recherches soient menées pour identifier des exoplanètes habitables pour les êtres humains (planètes situées hors du système solaire en orbite autour d’autres étoiles) dans le but de planifier leur fuite, lorsque cela est nécessaire, comme par exemple vers l’exoplanète “Proxima b” en orbite autour d’une étoile faisant partie du système Alpha Centauri, la le plus proche du système solaire, à 4,2 années-lumière de la Terre, où seraient établies des colonies spatiales. Pour faire face à la menace de collisions entre planètes orphelines ou errantes avec la planète Terre, il est important d’assurer une surveillance constante de l’espace pour identifier celles qui pourraient entrer en collision avec la Terre et déterminer l’heure de leur collision en vue d’adopter des mesures qui indiquent le nécessité de planifier la fuite des êtres humains vers d’autres endroits avec la possibilité d’être habitables pour les êtres humains, comme Mars ou d’autres endroits du système solaire avec la possibilité d’héberger des êtres humains avec l’établissement de colonies spatiales. Pour faire face à la mort du Soleil qui atteindra la fin de son existence d’ici 4 milliards d’années, l’humanité devrait quitter le système solaire et atteindre une nouvelle planète dans un autre système planétaire habitable pour les êtres humains. Parmi plusieurs exoplanètes (planètes situées en dehors du système solaire en orbite autour d’autres étoiles), la plus viable serait l’exoplanète “Proxima b” en orbite autour de l’étoile la plus proche du Soleil, faisant partie du système Alpha Centauri, qui se trouve à 4,2 années-lumière de la Terre.
Pour faire face à la collision entre les galaxies d’Andromède et de la Voie Lactée qui se produira d’ici 3,75 milliards d’années, il est très important que plusieurs équipes d’astronomes réparties à travers le monde se consacrent à une analyse approfondie de la collision entre ces galaxies pour évaluer les conséquences réelles sur la planète Terre et élaborer des plans d’évasion des êtres humains vers une planète habitable dans une galaxie plus proche comme la galaxie Naine Canis Major située à 25 000 années-lumière de la Terre, qui est une galaxie satellite de la Voie Lactée située dans la constellation de Canis Major ou le Grand Nuage de Magellan qui se situe à 163 mille années-lumière de la Terre. Pour faire face à la fin de l’Univers, il est nécessaire de permettre aux êtres humains de s’échapper vers des univers parallèles si leur existence est confirmée afin d’ouvrir la possibilité aux êtres humains de survivre à la fin de notre Univers en se dirigeant vers d’autres univers parallèles. L’idée selon laquelle nous vivons dans un « multivers » composé d’un nombre infini d’univers parallèles est considérée depuis de nombreuses années comme une possibilité scientifique. Le défi est de trouver un moyen de tester cette théorie. Les univers parallèles seraient, par analogie, semblables à des bulles flottant dans un espace plus grand capable de les abriter.
Comment protéger les humains des menaces d’extinction résultant des voyages dans l’espace
L’article Os desafios humanos da conquista do espaço e da colonização de outros mundos (Les défis humains de la conquête de l’espace et de la colonisation d’autres mondes) [5] présente ce qu’il faut faire pour que les êtres humains acquièrent la capacité de faire face aux défis de la conquête de l’espace et de la colonisation d’autres mondes. Pour conquérir l’espace, coloniser d’autres mondes et protéger les êtres humains des menaces d’extinction lors des voyages spatiaux, les stratégies décrites ci-dessous doivent être mises en œuvre :
1- Produire des fusées atteignant des vitesses proches de celle de la lumière pour voyager jusqu’aux confins de l’Univers
2- Produire des technologies capables de protéger les êtres humains lors des voyages spatiaux
3- Identifier d’autres mondes similaires à la Terre susceptibles d’être habités par des êtres humains
4- Permettre aux êtres humains de survivre dans l’espace et dans les lieux habitables hors de la Terre
La stratégie de produire des fusées capables d’atteindre des vitesses proches de la vitesse de la lumière (300 000 km/s) est nécessaire pour favoriser les voyages intergalactiques des êtres humains jusqu’aux extrémités de l’Univers et même vers les univers parallèles s’ils existent. Cette action est nécessaire en raison de la nécessité pour les êtres humains de coloniser d’autres mondes dans le système solaire ou en dehors de celui-ci et même dans des univers parallèles pour assurer leur survie. Pour que l’être humain puisse réaliser des missions spatiales de longue distance, il est nécessaire de trouver des formes plus avancées de propulsion de fusées pour atteindre des distances de centaines ou de milliers d’années-lumière, étant donné que, selon les scientifiques, les fusées chimiques actuelles sont limitées par la vitesse maximale de gaz d’échappement. Des fusées d’une vitesse de 300 000 km par seconde faciliteraient grandement l’exploration spatiale. La fusée spatiale actuellement utilisée vise à envoyer des objets (notamment des satellites artificiels, des sondes spatiales et des rovers) et/ou des engins spatiaux et des hommes dans l’espace à des vitesses supérieures à 40 320 km/h pour vaincre la force d’attraction gravitationnelle de la Terre et atteindre des altitudes supérieures à 100 km au-dessus niveau de la mer. La plupart des fusées actuelles transportent une charge utile représentant 1,5 % de leur taille totale. La charge utile désigne les personnes et les objets.
D’autres alternatives proposées par les scientifiques consisteraient à utiliser la propulsion nucléaire thermique, un moteur solaire/ionique, ainsi que la création d’un réacteur à fusion dans lequel une fusée extrairait l’hydrogène de l’espace interstellaire et le liquéfierait comme de nouvelles formes de propulsion de fusée. La propulsion Bussard est une autre méthode de propulsion pour les engins spatiaux qui pourrait accélérer jusqu’à une vitesse proche de la vitesse de la lumière et constituerait un type d’engin spatial très efficace. En plus de ne pas disposer d’une technologie de fusée qui développe des vitesses proches de celle de la lumière, les voyages interstellaires seraient irréalisables pour les êtres humains même si nous avions ces fusées car avec des vitesses proches de celle de la lumière il y aurait des conséquences négatives sur la vie des êtres humains et le vaisseau spatial lui-même. Dans un premier temps, ces déplacements seront effectués par des sondes et des robots, en raison des limitations physiques et psychologiques de l’homme. Cela signifie que les missions habitées resteraient limitées à notre « voisinage immédiat », c’est-à-dire le système solaire.
La NASA développe des technologies pour protéger les humains sur Mars, ainsi que de puissants systèmes de propulsion pour les amener sur Mars et revenir plus rapidement sur Terre. Ces technologies destinées à protéger les humains sur Mars sont les suivantes : 1) Bouclier thermique gonflable pour faire atterrir les astronautes sur d’autres planètes. Le plus grand rover à atterrir sur Mars a la taille d’une voiture, et envoyer des humains sur Mars nécessitera un vaisseau spatial beaucoup plus gros. Les nouvelles technologies permettront aux vaisseaux spatiaux plus lourds d’entrer dans l’atmosphère martienne, de se rapprocher de la surface et d’atterrir à proximité des endroits que les astronautes souhaitent explorer ; 2) Combinaisons spatiales martiennes de haute technologie. Les combinaisons spatiales sont essentiellement des engins spatiaux personnalisés pour les astronautes. La dernière combinaison spatiale de la NASA est si high-tech que sa conception modulaire est conçue pour évoluer pour être utilisée n’importe où dans l’espace ; 3) Maison martienne et laboratoire sur roues. Pour réduire le nombre d’objets nécessaires pour atterrir sur la surface de Mars, la NASA combinera la première maison martienne et le premier rover en un seul rover doté d’air respirable ; 4) Énergie ininterrompue. Tout comme nous utilisons l’électricité pour recharger nos appareils sur Terre, les astronautes auront besoin d’une alimentation électrique fiable pour explorer Mars. Le système devra être léger et capable de fonctionner quel que soit son emplacement ou la météo sur la planète rouge ; et 5) Communications laser pour envoyer plus d’informations à la Terre. Les missions humaines vers Mars pourraient utiliser des lasers pour rester en contact avec la Terre. Un système de communication laser sur Mars pourrait envoyer d’énormes quantités d’informations et de données en temps réel, notamment des images et des flux vidéo haute définition.
Ces technologies pourraient marquer le début d’un processus de développement de nouvelles technologies visant à protéger les êtres humains lors des voyages dans l’espace. Ces technologies ne suffisent cependant pas à protéger les êtres humains lors de voyages spatiaux vers Mars et d’autres parties de l’Univers. Il est nécessaire de développer des technologies qui permettent aux voyageurs de l’espace de faire face au manque de gravité qui contribue à l’apparition de problèmes de coordination motrice et visuelle et compromet leur structure osseuse et musculaire. Sans gravité, le cœur du voyageur spatial commence à fonctionner plus lentement et les os perdent des minéraux à un rythme beaucoup plus rapide que sur Terre : 1 % par mois dans l’espace contre 1 % par an sur Terre. De plus, en raison du manque de gravité, les fluides corporels ont tendance à être « poussés » vers la tête. Avec une pression accrue, les problèmes de vision peuvent être fréquents. La déshydratation et une altération de la concentration en calcium peuvent également augmenter le risque de calculs rénaux. Enfin, l’un des aspects les plus dangereux des voyages dans l’espace est le rayonnement spatial, car les astronautes sont exposés à dix fois plus de rayonnements que sur Terre, car ici, le champ magnétique et l’atmosphère nous protègent. La coordination physique et la capacité à résoudre des problèmes sont compromises dans l’espace en raison de problèmes directement liés au comportement du cerveau dans l’espace.
Il est nécessaire d’identifier d’autres mondes similaires à la Terre susceptibles d’être habités par des êtres humains en concevant et en envoyant des sondes spatiales pour effectuer des recherches sur des emplacements possibles à l’intérieur et à l’extérieur du système solaire. À ce jour, il n’existe aucune preuve qu’il existe un autre endroit à l’intérieur ou à l’extérieur du système solaire propice à une vie similaire à la Terre. Actuellement, des efforts sont déployés pour coloniser la planète Mars. Cependant, d’après ce que l’on sait de Mars, cette planète ne présente pas les conditions nécessaires pour que les êtres humains puissent l’habiter car elle ne possède pas de champ magnétique ni d’atmosphère et de biosphère similaires à ceux de la Terre, ainsi qu’une accélération gravitationnelle moyenne de environ 38% de la superficie de la Terre qui est nocive pour la vie humaine. Il n’existe aucune preuve sur Mars d’un champ magnétique global structuré similaire à celui de la Terre qui nous protège des rayons cosmiques et des vents solaires et cette absence pourrait être en grande partie responsable de la perte de l’atmosphère martienne. Mars a perdu sa magnétosphère il y a 4 milliards d’années, mais présente localement des points de magnétisme induits. Mars ne possède pas de champ magnétique global qui guide les particules chargées entrant dans l’atmosphère, mais elle possède de multiples champs magnétiques en forme de parapluie, principalement dans l’hémisphère sud, qui sont les vestiges d’un champ magnétique global qui s’est désintégré il y a des milliards d’années. Comparée à la Terre, l’atmosphère de Mars est très raréfié. Le sol martien est légèrement alcalin et contient des éléments tels que le magnésium, le sodium, le potassium et le chlore, qui sont des nutriments présents sur Terre et nécessaires à la croissance des plantes.
Les températures à la surface de Mars varient de −143 °C (en hiver dans les calottes polaires) à des températures maximales de +35 °C (en été équatorial). Mars connaît les plus grandes tempêtes de poussière du système solaire. Celles-ci peuvent aller d’une tempête sur une petite zone à de gigantesques tempêtes couvrant la planète entière. Ils ont tendance à se produire lorsque Mars est la plus proche du Soleil et que sa température globale augmente. On sait également que l’eau liquide ne peut pas exister à la surface de Mars en raison de la faible pression atmosphérique, qui est environ 100 fois plus faible que celle de la Terre. Les deux calottes polaires martiennes semblent être constituées en grande partie d’eau. Le volume d’eau gelée de la calotte glaciaire du pôle Sud, si elle fondait, suffirait à couvrir toute la surface de la planète jusqu’à une profondeur de 11 mètres. La jarosite minérale (sulfate hydraté de fer et de potassium formé par l’oxydation des sulfures de fer) a été détectée, qui ne se forme qu’en présence d’eau acide, démontrant que l’eau existait autrefois sur Mars. La perte d’eau de Mars vers l’espace résulte du transport de l’eau dans la haute atmosphère, où elle a été dissociée de l’hydrogène et s’est échappée de la planète en raison de sa faible gravité. Mars a des saisons similaires à celles de la Terre, en raison des inclinaisons similaires des axes de rotation des deux planètes. Les durées des saisons martiennes sont environ deux fois supérieures à celles de la Terre, car Mars est plus éloignée du Soleil, ce qui signifie que l’année martienne équivaut à environ deux années terrestres. La tentative de colonisation de la planète Mars pourrait signifier le début du processus de développement de colonies spatiales destinées aux êtres humains en dehors de la Terre.
C’est nécessaire habiliter biologiquement et psychologiquement les humains pour survivre dans l’espace et dans les lieux habitables en dehors de la Terre. Il convient de noter que même s’il était possible de créer un vaisseau spatial capable de voyager à des vitesses proches de celle de la lumière, il ne serait pas capable de transporter des personnes car il existe une limite de vitesse naturelle imposée par des niveaux sûrs de rayonnement dû à l’hydrogène, ce qui signifie que les humains ne peuvent pas voyager à plus de la moitié de la vitesse de la lumière car il y aurait une mort rapide et immédiate. L’un des aspects les plus dangereux des voyages spatiaux est le rayonnement spatial, car les astronautes sont exposés à dix fois plus de rayonnements que sur Terre, car ici, le champ magnétique et l’atmosphère nous protègent. L’exposition aux radiations peut augmenter le risque de cancer, endommager le système nerveux central, provoquer des nausées, des vomissements et de la fatigue. De plus, cela peut provoquer des maladies dégénératives, telles que des cataractes, des problèmes cardiaques et circulatoires. La colonisation de Mars et d’autres mondes de l’Univers indique qu’il existe un besoin extrême de créer des êtres humains plus évolués biologiquement en utilisant la science et la technologie pour leur permettre de défier les limites imposées par la nature et de survivre en tant qu’espèce aujourd’hui et dans le futur.
Il est nécessaire de garantir la formation de surhommes et de superfemmes, ce qui peut être réalisé grâce à l’utilisation de la science et de la technologie (biotechnologie, nanotechnologie et neurotechnologie) pour augmenter la capacité cognitive et surmonter les limitations physiques et psychologiques des êtres humains. Comme exemple d’utilisation de la science et de la technologie dans ce sens, nous avons la manipulation génétique de l’espèce humaine, possible grâce à la création en laboratoire de nouveaux gènes capables de modifier le code génétique pour être capable, par exemple, bloquer la réplication des virus, rendant nos cellules immunisées contre les attaques. L’année 2045 marquera le début d’une ère dans laquelle la médecine pourra offrir à l’humanité la possibilité de vivre une époque jamais vue dans l’histoire. Les organes qui ne fonctionnent pas peuvent être échangés contre de meilleurs, créés spécialement pour nous. Des parties du cœur, des poumons et même du cerveau peuvent être remplacées. De minuscules circuits informatiques seront implantés dans le corps pour contrôler les réactions chimiques qui se produisent à l’intérieur des cellules. Nous ne serons qu’à quelques pas de l’immortalité. C’est la prédiction d’un groupe de scientifiques connus pour être à l’avant-garde de la recherche sur des sujets tels que l’informatique, la biologie et la biotechnologie. Parmi eux figurent George Church, professeur à l’Université Harvard, aux États-Unis, Aubrey de Gray, gérontologue et spécialiste biomédical spécialisé dans l’anti-âge, et l’ingénieur Raymond Kurzweil, du Massachusetts Institute of Technology (MIT). Ils sont les leaders d’une sorte de nouvelle philosophie, appelée Singularité.
LES RÉFÉRENCES
- ALCOFORADO. Fernando. Como fazer com que as utopias planetárias se realizem visando a construção de um mundo melhor. Disponible sur le site Web <https://www.academia.edu/104881861/COMO_FAZER_COM_QUE_AS_UTOPIAS_PLANET%C3%81RIAS_SE_REALIZEM_VISANDO_A_CONSTRU%C3%87%C3%83O_DE_UM_MUNDO_MELHOR>.
- ALCOFORADO, Fernando. Como evitar a extinção da humanidade de ameaças provocadas pelo planeta Terra e pelos seres humanos. Disponible sur le site Web <https://www.linkedin.com/pulse/como-evitar-extin%C3%A7%C3%A3o-da-humanidade-de-amea%C3%A7as-pelo-terra-alcoforado/?originalSubdomain=pt>.
- ALCOFORADO, Fernando. A escalada da ciência e da tecnologia ao longo da história e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade. Curitiba: Editora CRV, 2022.
- ALCOFORADO, Fernando. How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity. Chișinău, Republic of Moldova: Generis Publishing, 2023.
- ALCOFORADO, Fernando. Os desafios humanos da conquista do espaço e da colonização de outros mundos. Disponible sur le site Web <https://www.academia.edu/103359413/OS_DESAFIOS_HUMANOS_DA_CONQUISTA_DO_ESPA%C3%87O_E_DA_COLONIZA%C3%87%C3%83O_DE_OUTROS_MUNDOS>.
* Fernando Alcoforado, 83, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA, membre de l’Académie de l’Education de Bahia, de la SBPC – Société Brésilienne pour le Progrès des Sciences et l’IPB – Institut Polytechnique de Bahia, ingénieur de l’École Polytechnique UFBA et docteur en Planification du Territoire et Développement Régional de l’Université de Barcelone, professeur d’Université (Ingénierie, Économie et Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification d’entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution d’énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED – Centre de recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à l’énergie de l’État de Bahia, secrétaire à la planification de Salvador, il est l’auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), est l’auteur d’un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022) et How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023).