LA PAIX ENTRE ISRAËL ET LA PALESTINE EXIGE LES EXTRÊMISTES DEHORS DU POUVOIR ET LA RESTRUCTURATION DE L’ONU

Fernando Alcoforado*

Cet article vise à démontrer la nécessité de chasser les extrémistes israéliens et palestiniens du pouvoir et de restructurer l’ONU afin qu’il y ait la paix entre Israël et la Palestine. Un groupe d’experts de la CPI (Cour pénale internationale), basé à La Haye, aux Pays-Bas, a unanimement conseillé de demander des mandats d’arrêt contre les dirigeants d’Israël et du Hamas lors d’un panel récemment organisé. Le principal procureur de la CPI, le Britannique Karim Khan, a annoncé lundi qu’il avait demandé à la cour d’émettre des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, ainsi que des mandats d’arrêt contre le chef du Hamas Ismail Haniyeh et le chef de Gaza Yahya Sinwar et le commandant des Brigades Al-Qassam, Mohammed Al-Masri, connu sous le nom de Deif. Les cinq personnes visées sont soupçonnées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui auraient été commis en Israël et dans la bande de Gaza.

Depuis 2021, le procureur de la CPI enquête sur les allégations de crimes de guerre qui auraient été commis depuis 2014 par l’armée israélienne et toutes les milices palestiniennes dans les territoires palestiniens occupés. L’enquête inclut et couvre l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre et la guerre à Gaza. Le panel a conclu à l’unanimité que les dirigeants du Hamas, Sinwar, Deif et Haniyeh, avaient commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment des prises d’otages, des meurtres et des crimes de violence sexuelle. Il a également conclu à l’unanimité que Netanyahu et Gallant avaient commis des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, notamment la famine comme méthode de guerre, le meurtre, la persécution et l’extermination du peuple palestinien. Les mandats d’arrêt contre Netanyahu le placent en compagnie du président russe Vladimir Poutine, contre qui la CPI a émis un mandat d’arrêt en raison de la guerre menée par Russia contre l’Ukraine.

Avec les mandats d’arrêt, Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant ne pourront se rendre dans aucun des 124 pays qui adhèrent aux règles de la Cour pénale internationale, sous peine d’arrestation. Cette mesure de la CPI est tardive, mais absolument nécessaire pour montrer qu’aucun dirigeant d’aucune nation ni aucun groupe politique, tel que le Hamas, ne peut rester impuni pour les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité qu’il a commis et continue de commettre. Cette mesure de la CPI est un signal adressé aux peuples israélien et palestinien sur la nécessité d’écarter du pouvoir les extrémistes de droite qui gouvernent Israël et les dirigeants extrémistes qui commandent le Hamas. C’est la première condition pour que la paix soit construite et célébrée dans la région de Palestine occupée par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967.

La construction de la paix ne peut avoir lieu dans la région palestinienne que si le peuple juif en Israël et dans le monde entier, ainsi que les Palestiniens, repoussent politiquement les extrémistes qui exercent le pouvoir sur leurs territoires et établissent des gouvernements qui recherchent la conciliation entre les peuples juif et palestinien. Ce serait le moyen d’éviter la poursuite du conflit entre l’État d’Israël et le peuple palestinien. On peut dire qu’il n’y a qu’une seule solution au conflit entre la Palestine et Israël : d’un côté, Israël doit accepter la constitution de l’État palestinien, rechercher une solution juste et négociée concernant Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens et mettre fin les colonies juives de Cisjordanie et, d’autre part, les Palestiniens doivent reconnaître l’État d’Israël car ni les Palestiniens ni les Israéliens ne peuvent s’imposer leur volonté. Ni les extrémistes de droite qui gouvernent Israël, ni les groupes extrémistes palestiniens ne pourront imposer leur volonté par la force des armes en Palestine.

Il est important de noter que le conflit entre Israël et la Palestine a commencé au 19ème siècle, lorsque les Juifs sionistes ont exprimé le désir de créer un État moderne sur leur terre ancestrale et ont commencé à créer des colonies dans la région de Palestine, à l’époque encore contrôlée par L’empire Ottoman. Les grandes puissances qui ont gagné la Première Guerre mondiale ont décidé du sort de la Palestine en faveur des Juifs, en utilisant pour ce faire la Société des Nations, configurant ainsi l’arrogance qui a toujours caractérisé les relations internationales tout au long de l’histoire. Les Palestiniens considéraient le parrainage accordé d’abord par la Grande-Bretagne, puis par la Société des Nations, au projet sioniste de création d’un foyer national juif en Palestine comme un déni de leur droit à l’indépendance. Depuis lors, cette question a suscité de nombreuses violences et controverses, ainsi que plusieurs négociations de paix au cours du XXe siècle.

L’État d’Israël a été fondé en 1948, à la suite du plan de partition élaboré par l’ONU, qui divisait la région, alors sous domination britannique, en États arabes et juifs (Figure 1).

Figure 1- Plan de partage des Nations Unies

Source: https://en.m.wikipedia.org/wiki/File:UN_Partition_Plan_For_Palestine_1947.svg

Un fait est évident : l’histoire d’Israël a tourné autour de conflits avec les Palestiniens et les nations arabes voisines qui ont été secouées par des guerres et des affrontements entre Juifs et Arabes qui n’étaient pas d’accord avec la division territoriale des anciennes terres palestiniennes, telle qu’elle est établie à l’heure actuelle. Depuis la création de l’État d’Israël en 1948, le conflit l’opposant aux Palestiniens est l’épicentre d’un conflit entre Israël et l’ensemble des pays arabes, aux fortes répercussions mondiales. Il y a eu des guerres avec l’Égypte, la Jordanie, la Syrie et le Liban, mais sans que la tension dans la région ne diminue. Durant cette période, Israël a occupé la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie, la bande de Gaza, le plateau du Golan et le sud du Liban après la guerre des Six Jours contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie en 1967 (Figure 2).

Figure 2- Réalisations israéliennes pendant la guerre des Six Jours (1967)

Source: https://www.bbc.com/news/world-middle-east-39960461

La figure 3 ci-dessous montre qu’il y a eu une stratégie délibérée de la part des différents gouvernements israéliens depuis 1967 pour conquérir progressivement le territoire de la Palestine jusqu’à nos jours. La figure 3 montre que la carte de la Palestine a changé au fil des années avec l’avancée d’Israël sur le territoire palestinien. À l’heure actuelle, le gouvernement israélien occupe tyranniquement la Cisjordanie et la bande de Gaza. Cette situation ne peut pas durer car elle génère un conflit permanent entre juifs et palestiniens. La paix entre Juifs et Palestiniens ne pourra guère être conclue si ces conditions sont maintenues.

Figure 3- Avance d’Israël sur le territoire palestinien

Source: https://www.palestineportal.org/learn-teach/key-issues/settlements-and-the-occupation/

Les Palestiniens exigent la création d’un État palestinien souverain et indépendant. La plupart des Palestiniens acceptent les régions de Cisjordanie et de la bande de Gaza comme territoire d’un futur État palestinien. De nombreux Israéliens acceptent également cette solution. Une discussion autour de cette solution a eu lieu lors des accords d’Oslo, signés en septembre 1993 entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), qui ont permis la formation de l’ANP (Autorité nationale palestinienne). Malgré le retour de la bande de Gaza et de certaines parties de la Cisjordanie sous contrôle palestinien, un accord final reste à trouver. Pour ce faire, il faudrait résoudre les principaux points de discorde, que sont le différend sur Jérusalem, le sort des réfugiés palestiniens et la fin des colonies juives en Cisjordanie.

Il est peu probable que le conflit entre Palestiniens et Juifs soit résolu aujourd’hui car les institutions internationales existantes ne sont pas capables de construire une solution négociée au conflit entre ces deux peuples et entre Israël, l’Iran et les pays arabes. Les États-Unis ont perdu la capacité de servir de médiateur dans tout conflit, aucune grande puissance n’a les conditions nécessaires pour jouer ce rôle et l’ONU est actuellement incapable de promouvoir la paix à l’échelle locale, régionale ou mondiale. Si tout continue ainsi, aucune structure, pas même l’ONU, qui travaille, en pratique, au service des intérêts des États-Unis, ne pourra exercer la gouvernance de la planète Terre. Cela signifie qu’il est urgent de restructurer le système international pour résoudre le conflit entre Israël et la Palestine, entre la Russie et l’Ukraine et tous les conflits internationaux qui pourraient survenir à l’avenir.

Le moment est venu pour l’humanité de se doter, dans les plus brefs délais, d’instruments capables de promouvoir la construction de la paix mondiale et d’exercer la maîtrise de son destin.   Pour atteindre ces objectifs, il est urgent de restructurer l’ONU en vue de la transformer en un gouvernement démocratique du monde qui constitue le seul moyen de survie de l’espèce humaine. Pour rendre possible la paix entre Israël et la Palestine, éliminer définitivement les nouveaux risques d’une nouvelle guerre mondiale et parvenir à une paix perpétuelle sur notre planète, il serait nécessaire de réformer le système international actuel, incapable de garantir la paix mondiale. Le nouveau système international devrait fonctionner sur la base d’un contrat social planétaire. Le Contrat Social Planétaire serait la Constitution des habitants de la planète Terre.

Pour préparer le Contrat Social Planétaire, une Assemblée Constituante Mondiale devrait être convoquée avec la participation de représentants de tous les pays du monde élus à cet effet. Le Contrat Social Planétaire devrait établir l’existence d’un gouvernement mondial. La préservation de la paix devrait être la mission première de toute nouvelle forme de Gouvernement Mondial. Son objectif serait de défendre les intérêts généraux de la planète, en le rendant compatible avec les intérêts de chaque nation. Pour que cela se produise, il doit y avoir une gouvernance démocratique dans le monde avec un Gouvernement Mondial élu par tous les pays du monde. Son rôle serait de renforcer la gouvernabilité de l’économie et de l’environnement mondiaux ainsi que le maintien de la paix mondiale. Grâce à lui, la défense des intérêts généraux de tous les pays de la planète serait poursuivie en termes de relations internationales.

Un gouvernement démocratique mondial veillerait au respect de la souveraineté de chaque pays, car il empêcherait tout pays d’intervenir dans les affaires intérieures des autres, notamment par des interventions militaires. Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’existence d’un Gouvernement Mondial ne constituerait pas une menace pour la souveraineté nationale, bien au contraire, elle garantirait qu’aucun pays n’interviendrait dans les affaires intérieures des autres pays. En plus du Gouvernement Mondial et du Parlement Mondial, il faudrait également établir la Cour Suprême Mondiale, qui serait composée de juristes de haut niveau du monde choisis par le Parlement Mondial et qui agiraient pour une période de temps déterminée. La Cour Suprême Mondiale devrait juger les affaires impliquant des différends entre pays, des crimes contre l’humanité et la nature commis par des États nationaux et des dirigeants à la lumière du Contrat Social Planétaire, juger les conflits qui existent entre le Gouvernement Mondial et le Parlement Mondial et agir en tant que gardienne du Contrat Social Planétaire.

La nouvelle règle du droit international serait exécutée par les trois puissances constituées : le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale. Le pouvoir mondial reposerait entre les mains du Gouvernement Mondial, du Parlement Mondial et de la Cour Suprême Mondiale. Le Gouvernement Mondial ne disposera pas de ses propres forces armées et devra compter sur le soutien des forces armées des pays qui seront appelés en cas de besoin. Avec cette configuration proposée pour la gouvernance démocratique du système international, aucun pays ne serait donc vassal du Gouvernement Mondial. Pour garantir une pratique et une gouvernance démocratiques sur la planète Terre, le pouvoir mondial devrait être exercé par le Parlement Mondial qui, en plus d’élire le président du Gouvernement Mondial, devrait rédiger et approuver des lois internationales basées sur le contrat social planétaire.

Le Parlement Mondial devrait être composé d’un nombre déterminé et égal de représentants de chaque pays démocratiquement élus à cet effet. Le Président du Gouvernement Mondial n’exercera le commandement du Gouvernement Mondial que tant qu’il aura le soutien de la majorité du Parlement Mondial. Si, à la majorité du Parlement Mondial, il est nécessaire de remplacer le président du Gouvernement Mondial, cela doit être fait. La Cour Suprême Mondiale devrait être composée de juristes de haut niveau du monde entier choisis par le Parlement Mondial qui siégeraient pour une période de temps déterminée et devraient élire le président de la Cour pour un mandat d’une durée déterminée. La Cour Suprême Mondiale devrait juger les affaires impliquant des différends entre pays, des crimes contre l’humanité et la nature commis par les États nationaux et les dirigeants à la lumière du Contrat Social Planétaire, juger les conflits qui existent entre le Gouvernement Mondial et le Parlement Mondial et agir en tant que gardienne du Contrat Social Planétaire. La nouvelle règle du droit international serait exécutée par les trois puissances constituées : le Gouvernement Mondial, le Parlement Mondial et la Cour Suprême Mondiale.

Pour rendre la gouvernance mondiale viable, il doit d’abord exister un puissant mouvement mondial de défense de la paix mondiale à travers un Forum mondial pour la paix et le progrès de l’humanité, composé d’organisations de la société civile et de gouvernements de tous les pays du monde. Dans ce Forum, les objectifs et les stratégies pour établir un Gouvernement Mondial, un Parlement Mondial et une Cour Suprême Mondiale devraient être débattus et établis, dans le but de sensibiliser la population mondiale et les gouvernements nationaux afin de créer un monde de paix et de progrès pour le monde entier. Ce serait la voie qui permettrait de transformer l’utopie du Gouvernement Mondial en réalité. Sans la constitution d’un Gouvernement Mondial démocratique, le scénario qui se dessine pour l’avenir de l’humanité sera celui d’un désordre économique, politique et social, d’une guerre de tous contre tous et de l’extinction de l’espèce humaine avec l’utilisation des armes nucléaires pour les pays prétendants au pouvoir mondial.

* Fernando Alcoforado, 84, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA, membre de la SBPC – Société Brésilienne pour le Progrès des Sciences, de l’IPB – Institut Polytechnique de Bahia et de l’Académie de l’Education de Bahia, ingénieur de l’École Polytechnique UFBA et docteur en Planification du Territoire et Développement Régional de l’Université de Barcelone, professeur d’Université (Ingénierie, Économie et Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification d’entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution d’énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED – Centre de recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à l’énergie de l’État de Bahia, secrétaire à la  planification de Salvador, il est l’auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The  Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), est l’auteur d’un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022), How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023) et A revolução da educação necessária ao  Brasil na era contemporânea (Editora CRV, Curitiba, 2023).

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FERNANDO ANTONIO GONÇALVES ALCOFORADO, condecorado com a Medalha do Mérito da Engenharia do Sistema CONFEA/CREA, membro da Academia Baiana de Educação, da SBPC- Sociedade Brasileira para o Progresso da Ciência e do IPB- Instituto Politécnico da Bahia, engenheiro pela Escola Politécnica da UFBA e doutor em Planejamento Territorial e Desenvolvimento Regional pela Universidade de Barcelona, professor universitário (Engenharia, Economia e Administração) e consultor nas áreas de planejamento estratégico, planejamento empresarial, planejamento regional e planejamento de sistemas energéticos, foi Assessor do Vice-Presidente de Engenharia e Tecnologia da LIGHT S.A. Electric power distribution company do Rio de Janeiro, Coordenador de Planejamento Estratégico do CEPED- Centro de Pesquisa e Desenvolvimento da Bahia, Subsecretário de Energia do Estado da Bahia, Secretário do Planejamento de Salvador, é autor dos livros Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018, em co-autoria), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia ao longo da história e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), de capítulo do livro Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Florida, United States, 2022), How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023) e A revolução da educação necessária ao Brasil na era contemporânea (Editora CRV, Curitiba, 2023).

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