JUSQU’A QUAND LES CRIMES DE GUERRE ET LES CRIMES CONTRE L’HUMANITE COMMIS PAR ISRAËL AU MOYEN-ORIENT CONTINUERONT-ILS ?

Fernando Alcoforado*

Cet article vise à démontrer que le peuple palestinien a été victime de crimes contre l’humanité commis par l’Empire britannique depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’en 1948 et de crimes contre l’humanité et de guerre commis par les différents gouvernements d’Israël depuis la création de l’État d’Israël en 1948. Les crimes contre l’humanité sont des types criminels résultant d’un comportement qui implique, à la connaissance de l’auteur ou des auteurs, une attaque généralisée ou systématique contre la population civile, aboutissant à un ensemble d’actes illicites qualifiés par leur gravité. Les crimes contre l’humanité sont les suivants : i) Homicide ; ii) Extermination ; iii) Esclavage ; iv) Déportation ou transfert forcé d’une population ; v) Emprisonnement en violation du droit international ; vi) Tortures ; vii) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée, grossesse forcée, stérilisation forcée ; viii) Persécution d’un groupe pour des raisons politiques, raciales, nationales, ethniques, culturelles, religieuses ou sexuelles ; ix) Disparition forcée de personnes ; x) Apartheid ; xi) Autres actes inhumains de nature similaire aux précédents qui provoquent intentionnellement de grandes souffrances. À leur tour, les crimes de guerre définis par le Statut de la Cour pénale internationale de La Haye et les Conventions de Genève sont ceux qui comprennent les attaques contre la population civile, l’utilisation d’armes ou de méthodes de guerre prohibées, le meurtre, la torture, l’utilisation abusive d’uniformes d’entités humanitaires, entre autres. Ces crimes contre l’humanité et ces guerres sont actuellement commis au Moyen-Orient par le gouvernement israélien non seulement contre le peuple palestinien, mais aussi contre le peuple du Liban.

Les crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis contre les Palestiniens ont commencé bien avant la création de l’État d’Israël en 1948 par l’Empire britannique, qui a contribué à l’usurpation du territoire de Palestine au profit des Juifs depuis la fin de la Première Guerre mondiale jusqu’à 1948, date de création de l’État d’Israël. Ces crimes se sont poursuivis après la création de l’État d’Israël en 1948, avec l’occupation par Israël du territoire palestinien de Cisjordanie et de la bande de Gaza après la guerre des Six Jours en 1967, avec le massacre de la population palestinienne et la destruction de la bande de Gaza depuis 2023 dans le but d’anéantir le Hamas et avec l’invasion du Liban et le bombardement de sa population civile dans le but d’anéantir le Hezbollah et ses dirigeants. Jusqu’en 1948, les Juifs comptaient sur le soutien de l’Empire britannique dans leur lutte contre les Palestiniens et leurs alliés. Après 1948, l’État d’Israël bénéficie du soutien décisif de l’impérialisme nord-américain, qui en fait le fer de lance de ses intérêts politiques et militaires au Moyen-Orient.

1. L’usurpation du territoire de Palestine par les Juifs

Le premier crime contre l’humanité a été celui commis contre le peuple palestinien après la Première Guerre mondiale avec l’usurpation de son territoire par la Fédération juive sioniste en faveur des Juifs avec le soutien de l’Empire britannique. La Première Guerre mondiale a eu des conséquences désastreuses pour la Palestine. La défaite de la Turquie (Empire ottoman), alliée de l’Allemagne vaincue lors de la Première Guerre mondiale (1914-1918), qui exerçait sa domination sur la Palestine, a eu des conséquences décisives pour l’avenir de cette région. Après le conflit mondial, le système des Mandats a été créé par l’article 22 du Pacte de la Société des Nations du 28 juin 1919, destiné à déterminer le statut des colonies et des territoires sous le contrôle des nations vaincues. Le mandat britannique sur la Palestine a été approuvé par le Conseil de la Société des Nations le 24 juillet 1922. Le Mandat britannique sur la Palestine ne considérait plus comme son objectif d’amener la population qui l’habitait alors à la pleine indépendance, c’est-à-dire la population palestinienne, à la pleine indépendance. Au lieu de cela, répondant aux souhaits de la Fédération sioniste, il a encouragé la création d’un foyer national juif, c’est-à-dire la création d’un État juif avec des gens qui, dans leur écrasante majorité, étaient encore dispersés à travers le monde et devraient donc être amené de l’extérieur.

La Grande-Bretagne, puissance hégémonique de l’époque, a promis à la Fédération sioniste qu’elle ferait tout son possible pour établir « un foyer national pour le peuple juif » en Palestine avec la soi-disant Déclaration Balfour. L’obstacle qui a empêché le processus d’indépendance palestinienne était donc le privilège accordé aux Juifs de créer le « foyer national du peuple juif » en Palestine, au détriment du peuple palestinien. Les organisations juives ont profité des infrastructures administratives et économiques que le mandat britannique mettait à leur disposition pour accélérer la mise en œuvre du projet de création de l’État juif en Palestine. À cette fin, ils intensifièrent l’immigration des Juifs d’Europe centrale et orientale, en trois vagues principales : en 1919-1923, 1924-1928 et 1932-1940. En 1931, les Juifs étaient 174 610 sur un total de 1 035 821 habitants en Palestine. En 1939, ils étaient déjà plus de 445 000 et en 1946 ils atteignirent le nombre de 808 230 sur une population totale de Palestine de 1 500 000 et 1 972 560 respectivement. En pratique, il y a eu une occupation progressive de la Palestine par les Juifs. Actuellement, il y a 7,1 millions de Juifs en Israël et 7,35 millions de Palestiniens vivant en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et en Israël. Actuellement, il y a 7,1 millions de Juifs en Israël et 7,35 millions de Palestiniens vivant en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et en Israël.

Les Palestiniens considéraient le parrainage accordé d’abord par la Grande-Bretagne, puis par la Société des Nations, au projet sioniste de création d’un foyer national juif en Palestine comme un déni de leur droit à l’indépendance. Les Palestiniens se sentaient dépossédés. Naturellement, les Palestiniens se sont opposés au projet de création d’un foyer national juif en Palestine dès le premier moment où ils ont pris connaissance de la Déclaration Balfour et ont essayé, par tous les moyens, d’empêcher son achèvement, car ils craignaient que cela n’entraîne leur soumission, non seulement politique, mais aussi économique aux sionistes, passant ainsi de la domination turque à la domination juive, avec une rupture britannique. Les Palestiniens ont protesté contre la Déclaration Balfour auprès de la Conférence de paix de Paris et contre le gouvernement britannique. La première manifestation palestinienne contre le projet sioniste a eu lieu le 2 novembre 1918, premier anniversaire de la Déclaration Balfour. Cette manifestation est pacifique, mais la Résistance devient vite violente, s’exprimant par des attaques contre les Juifs qui dégénèrent en affrontements sanglants.

D’une manière générale, les flambées de violence étaient de plus en plus graves à mesure que le mandat britannique se prolongeait et que la colonisation juive de la Palestine s’étendait et se renforçait. Les événements se sont déroulés selon une séquence devenue habituelle. La résistance palestinienne a également eu lieu lors du soulèvement de 1936-1939. En avril 1936, des troubles locaux entre Arabes et Juifs dégénérèrent en une révolte palestinienne généralisée. La révolte était contre la colonisation juive de la Palestine et contre les autorités britanniques, puissance étrangère, à qui les Palestiniens exigeaient la mise en place d’un gouvernement national. Les autorités britanniques répondirent par une violente répression et les Juifs par des représailles. Ayant conclu que les Palestiniens ne renonceraient pas à leur indépendance, les Britanniques envisageèrent en 1937 la possibilité de diviser la Palestine en deux États, l’un arabe et l’autre juif. Cette solution ne satisfait aucune des parties. Cette divergence persiste encore aujourd’hui. La diaspora juive a pris fin en 1948, avec la création de l’État d’Israël. Avec la formation de l’État d’Israël en mai 1948, la Palestine a été occupée par les Juifs et de nombreuses personnes déplacées de la Seconde Guerre mondiale et réfugiés juifs ont émigré vers le nouvel État souverain. On estime que 170 000 personnes déplacées par la guerre et réfugiés ont immigré en Israël entre la fin de la Seconde Guerre mondiale et 1953.

2. L’avancée d’Israël sur le territoire palestinien

Le deuxième crime contre l’humanité et également un crime de guerre commis contre le peuple palestinien après la guerre des Six Jours contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie en 1967 sont celles qui ont abouti à l’occupation par les Juifs des territoires palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza établis par le plan de partition des Nations Unies en 1948 qui a créé l’État d’Israël. Durant cette période, Israël a occupé la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie, la bande de Gaza, le plateau du Golan et le sud du Liban après la guerre des Six Jours contre l’Égypte, la Syrie et la Jordanie en 1967 (Figure 1).

Figure 1 – Réalisations israéliennes pendant la guerre des Six Jours (1967)

Source : https://www.curso-objetivo.br/vestibular/roteiro_estudos/questao_palestina.aspx

La figure 2 ci-dessous montre que l’évolution du conflit entre Juifs et Palestiniens a conduit Israël à conquérir progressivement le territoire palestinien de 1947 à nos jours. Cette situation ne peut pas durer car elle génère un conflit permanent entre Juifs et Palestiniens. La carte de la Palestine a changé au fil des années avec l’avancée d’Israël sur le territoire palestinien. La paix entre Juifs et Palestiniens ne pourra guère être conclue si ces conditions sont maintenues.

Figure 2- Avance d’Israël sur le territoire palestinien

Source : https://www.todamateria.com.br/conflito-israel-palestina/

3. Le massacre du peuple palestinien et la destruction de la bande de Gaza

Le troisième crime contre l’humanité ajouté aux crimes de guerre est celui commis récemment par le gouvernement israélien contre le peuple palestinien dans le territoire palestinien de la bande de Gaza et la destruction de ses infrastructures. La bande de Gaza (voir carte 1) est un territoire palestinien constitué d’une étroite bande de terre au Moyen-Orient située sur la côte orientale de la mer Méditerranée, limitrophe de l’Égypte au sud-ouest (11 km) et d’Israël à l’est et au nord (51 km). Le territoire de la bande de Gaza s’étend sur 41 kilomètres de long et seulement 6 à 12 kilomètres de large, pour une superficie totale de 365 kilomètres carrés. La bande de Gaza compte environ  2,4  millions d’habitants. Avec un taux de croissance annuel d’environ 3,2 %, la bande de Gaza est l’un des territoires les plus densément peuplés de la planète. La région souffre de pénuries chroniques d’eau et ne compte pratiquement aucune industrie. Son infrastructure est précaire. Le nom Bande de Gaza dérive du nom de sa ville principale, Gaza, dont l’existence remonte à l’Antiquité.

Carte 1- Carte de la bande de Gaza

Carte de la bande de Gaza montrant les zones urbaines, les camps de réfugiés et les points de passage frontaliers.

Source : http://pt.wikipedia.org/wiki/Faixa_de_Gaza

Depuis le 7 octobre 2023, date à laquelle le Hamas a lancé l’attaque sur le territoire israélien, le gouvernement israélien, en représailles, a transformé la bande de Gaza en décombres et la situation humanitaire de ses quelque 2,4 millions d’habitants est catastrophique. Les bombardements du gouvernement israélien, qui a promis d’éradiquer le Hamas, sont incessants. Le nombre de Palestiniens tués a atteint plus de 40 000 depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas et un total de 83 680 blessés à Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023. La situation à Gaza est une situation de douleur et d’angoisse et la révolte des survivants confrontés à l’horreur des corps mutilés, souvent des enfants. Avec ce massacre de Palestiniens, Israël s’éloigne de plus en plus de la possibilité d’être accepté comme un État régulier et permanent dans cette région afin de s’intégrer et de survivre.

Avec près de deux millions de personnes déplacées, la ville de Rafah, à l’extrémité sud de la bande de Gaza, s’est transformée en un ghetto semblable à celui de Varsovie lorsque les Juifs ont été confinés par les nazis dans un quartier de la ville de Varsovie en Pologne. Dans le ghetto de Rafah, il y a une foule de déplacés, des tentes de campagne au milieu des rues et des quartiers complètement dévastés, où il ne reste plus que des décombres. La bande de Gaza a disparu sous nos yeux. Après un an de guerre, l’épuisement est évident. L’armée israélienne détruit les habitations et le patrimoine historique de la bande de Gaza dont les victimes sont à la merci des attaques israéliennes. Nulle part dans la bande de Gaza n’est sûr. Le carnage auquel nous assistons aujourd’hui dans la bande de Gaza n’a rien de nouveau, car il a déjà été commis d’innombrables fois par le gouvernement israélien dans toute la Palestine, même si cette fois, l’horreur des crimes contre l’humanité du gouvernement israélien atteint de nouveaux niveaux et est honteuse enregistrements.

Actuellement, environ 2 millions de Palestiniens sont sans abri à cause de la guerre qui a débuté le 7 octobre 2023. Ce nombre équivaut à plus de 80 % de la population totale de la bande de Gaza qui a été déplacée depuis le début de la guerre entre le gouvernement d’Israël et le Hamas, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). Jusqu’à présent, les efforts visant à mettre fin au massacre israélien de la population civile de la bande de Gaza ont été vains.

La CPI (Cour pénale internationale), basée à La Haye, aux Pays-Bas, a conseillé à l’unanimité l’émission de mandats d’arrêt contre le criminel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant, en plus des mandats d’arrêt contre le leader du Hamas. Ismail Haniyeh, le chef de Gaza Yahya Sinwar et le commandant des Brigades Al-Qassam Mohammed Al-Masri, connu sous le nom de Deif. Les cinq personnes visées sont soupçonnées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui auraient été commis en Israël et dans la bande de Gaza. De plus, le Conseil de sécurité de l’ONU n’a pas réussi à mettre fin au conflit grâce au veto des États-Unis, principal allié du gouvernement israélien.

4. L’invasion du Liban et le bombardement de sa population civile

Le quatrième crime contre l’humanité ajouté aux crimes de guerre est celui commis par le gouvernement israélien avec les bombardements contre le Liban et sa population dans le but d’anéantir le Hezbollah et ses dirigeants. Le Liban, officiellement la République du Liban, est un pays de la région du Levant en Asie occidentale, bordé par la Syrie au nord et à l’est, par Israël au sud et par la mer Méditerranée à l’ouest. Chypre se trouve à une courte distance du littoral du pays. Sa population actuelle est de 6 825 000 habitants, selon les Nations Unies.

Carte 2- Carte du Liban

Source : https://pt.wikipedia.org/wiki/Geografia_do_L%C3%ADbano

Israël a infligé d’énormes dégâts au Hezbollah ces dernières semaines, tuant plus d’une douzaine de hauts commandants et détruisant apparemment des milliers d’armes lors de frappes aériennes. Israël a également été blâmé pour les explosions de téléavertisseurs et de talkies-walkies qui ont laissé des milliers de membres du Hezbollah mutilés, aveuglés ou morts. Cependant, la mort du commandant suprême du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans l’un des attentats à la bombe au Liban a été le coup le plus dur de tous. Il est important de noter que Nasrallah, avec le financement, la formation et l’aide en armes de l’Iran, a transformé le Hezbollah en une force militaire dont les attaques ont conduit Israël à mettre fin à 22 ans d’occupation du sud du Liban en 2000 et qui a combattu Israël jusqu’au bout. guerre qui a duré un mois en 2006.

Les attaques israéliennes ont tué plus d’un millier de personnes au cours des deux dernières semaines au Liban, dont 87 enfants et 56 femmes. Près d’un million de personnes – un cinquième de la population – ont été contraintes de fuir leurs foyers pour fuir les bombardements israéliens. Le gouvernement libanais a du mal à prendre soin de tout le monde, les refuges et les hôpitaux étant débordés. Le Hezbollah dispose encore de milliers de combattants, dont beaucoup sont des vétérans de la guerre civile en Syrie voisine, ainsi que d’un important arsenal de missiles, dont beaucoup sont des missiles à longue portée et à guidage de précision qui pourraient atteindre Tel Aviv et d’autres villes israéliennes.

5. Conclusions

De ce qui précède, on peut affirmer que les massacres perpétrés par le gouvernement israélien contre la population civile de la bande de Gaza dans le but d’anéantir le Hamas et contre la population civile du Liban dans le but d’anéantir le Hezbollah représentent la continuation des crimes contre l’humanité et les crimes de guerre commis par l’Empire britannique depuis la fin de la Première Guerre mondiale, lorsque le processus d’occupation de la Palestine par les Juifs a commencé, et ceux pratiqués par les gouvernements israéliens depuis la création de l’État d’Israël en 1948. Les massacres par le gouvernement israélien de la population civile de la bande de Gaza et de la population civile du Liban ne contribuent pas à mobiliser les pays épris de paix, contrairement à ce qui s’est passé pendant la Seconde Guerre mondiale, lorsqu’il y a eu une mobilisation pour anéantir l’empire nazi en Europe. Combien de temps encore les gouvernements des pays épris de paix resteront-ils passifs devant les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par le gouvernement israélien ? Jusqu’à quand l’ONU sortira-t-elle de sa passivité dans la médiation des conflits au Moyen-Orient ? Combien de temps encore la majorité des gouvernements des pays arabes assisteront-ils aux massacres israéliens dans la bande de Gaza et au Liban sans prendre aucune mesure concrète pour mettre fin à l’action belliciste du gouvernement israélien, à l’exception du gouvernement iranien ? Combien de temps encore les Juifs épris de paix en Israël et dans le monde continueront-ils à assister passivement au massacre israélien dans la bande de Gaza et aux bombardements contre la population civile au Liban en complicité avec des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis par le gouvernement Netanyahu ? Il est important de noter qu’Israël ne pourra exister en tant que nation au Moyen-Orient que s’il est accepté par les peuples vivant en Palestine et dans le monde arabe. Tant qu’il poursuit son action belliciste contre les peuples et les pays de la région, Israël creuse sa propre tombe. L’existence future d’Israël dépend de ce que fera aujourd’hui le peuple juif pour renverser le gouvernement fasciste de Netanyahu et le remplacer par un gouvernement démocratique capable de dialoguer avec les Palestiniens et les pays de la région.

* Fernando Alcoforado, 84, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA, membre de la SBPC – Société Brésilienne pour le Progrès des Sciences, l’IPB – Institut Polytechnique de Bahia et de l’Académie de l’Education de Bahia,, ingénieur de l’École Polytechnique UFBA et docteur en Planification du Territoire et Développement Régional de l’Université de Barcelone, professeur d’Université (Ingénierie, Économie et Administration) et consultant dans les domaines de la planification stratégique, de la planification d’entreprise, planification du territoire et urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez LIGHT S.A. Entreprise de distribution d’énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la planification stratégique du CEPED – Centre de recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à l’énergie de l’État de Bahia, secrétaire à la  planification de Salvador, il est l’auteur de ouvrages Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The  Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), est l’auteur d’un chapitre du livre Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Floride, États-Unis, 2022), How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023), A revolução da educação necessária ao  Brasil na era contemporânea (Editora CRV, Curitiba, 2023), Como construir um mundo de paz, progresso e felicidade para toda a humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2024) et How to build a world of peace, progress and happiness for all humanity (Editora CRV, Curitiba, 2024).

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Author: falcoforado

FERNANDO ANTONIO GONÇALVES ALCOFORADO, condecorado com a Medalha do Mérito da Engenharia do Sistema CONFEA/CREA, membro da Academia Baiana de Educação, da SBPC- Sociedade Brasileira para o Progresso da Ciência e do IPB- Instituto Politécnico da Bahia, engenheiro pela Escola Politécnica da UFBA e doutor em Planejamento Territorial e Desenvolvimento Regional pela Universidade de Barcelona, professor universitário (Engenharia, Economia e Administração) e consultor nas áreas de planejamento estratégico, planejamento empresarial, planejamento regional e planejamento de sistemas energéticos, foi Assessor do Vice-Presidente de Engenharia e Tecnologia da LIGHT S.A. Electric power distribution company do Rio de Janeiro, Coordenador de Planejamento Estratégico do CEPED- Centro de Pesquisa e Desenvolvimento da Bahia, Subsecretário de Energia do Estado da Bahia, Secretário do Planejamento de Salvador, é autor dos livros Globalização (Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento (Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018, em co-autoria), Como inventar o futuro para mudar o mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019), A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência (Editora Dialética, São Paulo, 2021), A escalada da ciência e da tecnologia ao longo da história e sua contribuição ao progresso e à sobrevivência da humanidade (Editora CRV, Curitiba, 2022), de capítulo do livro Flood Handbook (CRC Press, Boca Raton, Florida, United States, 2022), How to protect human beings from threats to their existence and avoid the extinction of humanity (Generis Publishing, Europe, Republic of Moldova, Chișinău, 2023) e A revolução da educação necessária ao Brasil na era contemporânea (Editora CRV, Curitiba, 2023).

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